Les États-Unis sanctionnent deux personnalités haïtiennes

Les États-Unis ont annoncé des sanctions contre Dimitri Hérard, ancien chef de l’Unité de sécurité générale du Palais national, et Kempes Sanon, entrepreneur controversé.
Selon Washington, ils soutiennent le groupe armé “Viv Ansanm”, accusé d’extorsion, de violences et d’actes de terreur contre la population.
Sanctions américaines contre Dimitri Hérard et Kempes Sanon en HaïtiSanctions basées sur le Décret exécutif 13224
L’ambassade des États-Unis en Haïti indique que cette mesure repose sur le Décret exécutif 13224.
Ce décret permet de sanctionner toute personne qui soutient matériellement des organisations terroristes.
Ainsi, tous les biens et avoirs de Hérard et Sanon sur le sol américain ou sous contrôle d’entités américaines sont gelés.
De plus, toute entreprise détenue à 50 % ou plus par eux est également concernée.
Soutien présumé au chaos
Washington affirme que les deux hommes ont aidé à financer et organiser les actions de “Viv Ansanm”.
En effet, ce groupe s’appuie sur des complicités politiques et économiques locales.
Ainsi, il contribue à alimenter la spirale de violence à Port-au-Prince depuis plusieurs années.
« L’ère de l’impunité est révolue », souligne l’ambassade.
Les États-Unis veulent soutenir le peuple haïtien dans sa quête de justice et de sécurité.
Une stratégie ciblée
Ces sanctions s’ajoutent à d’autres mesures déjà prises contre des responsables politiques et économiques accusés de liens avec des gangs.
Par ailleurs, elles montrent la volonté américaine de rompre avec la tolérance envers l’impunité.
Diplomatie et fermeté
Les États-Unis cherchent à couper les sources de financement des réseaux criminels.
En même temps, ils encouragent un État de droit solide.
Ainsi, cette approche combine diplomatie et fermeté.
Vers la fin de l’impunité ?
Ces sanctions sont plus qu’un simple geste symbolique.
Elles traduisent la volonté internationale de s’attaquer aux racines du chaos haïtien, où corruption et criminalité s’entrelacent avec le pouvoir.
Cependant, il reste à voir si cette pression permettra une véritable justice ou si elle s’ajoutera à la longue liste des sanctions sans réformes.
Brinia ELMINIS

























































































































