Une note interne dévoile une nouvelle orientation restrictive de l’administration Trump. Dans le viseur : 25 pays africains sommés de se plier à des exigences migratoires sous 60 jours, au risque d’une exclusion pure et simple du territoire américain.
Une décision controversée aux répercussions multiples
L’administration Trump semble déterminée à pousser encore plus loin sa politique migratoire. Selon une note confidentielle datée du 14 juin 2025, consultée par Reuters et le Washington Post, 36 pays pourraient faire l’objet d’une interdiction d’entrée sur le sol américain, dont une majorité écrasante de nations africaines.
Parmi les pays africains mentionnés figurent la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Niger et le Sénégal. La mesure ne serait pas immédiate mais conditionnelle : ces pays disposent de 60 jours pour répondre à une série d’exigences imposées par Washington, faute de quoi leurs ressortissants se verront refuser l’accès aux États-Unis.
Des exigences encore floues
Les détails des conditions à remplir n’ont pas été rendus publics. Toutefois, des sources diplomatiques évoquent des préoccupations autour du partage d’informations sécuritaires, des procédures de délivrance de passeports, et du contrôle aux frontières. En clair, les pays visés doivent démontrer leur “coopération totale” avec les standards de sécurité américains.
Réactions mitigées en Afrique et à l’international
La nouvelle a provoqué de vives réactions dans plusieurs chancelleries africaines. Des diplomates dénoncent une approche unilatérale et stigmatisant, qui risque de fragiliser davantage les relations entre les États-Unis et le continent africain. Des organisations de défense des droits humains pointent une politique discriminatoire, qui frappe des milliers de familles et de professionnels engagés dans des démarches régulières.
Un enjeu stratégique et électoral pour Trump
Pour de nombreux observateurs, cette manœuvre s’inscrit dans un contexte électoral américain tendu, où la question migratoire reste un levier politique central. En mettant en avant la “sécurité nationale”, l’administration Trump espère renforcer sa base électorale, au prix de tensions diplomatiques grandissantes.
Entre stratégie politique et fracture diplomatique
Si cette mesure venait à être appliquée, elle marquerait une rupture nette dans les relations américano-africaines, déjà fragilisées par des déclarations et décisions controversées. Au-delà des considérations sécuritaires, cette orientation pose une question de fond : jusqu’où les États-Unis sont-ils prêts à aller au nom de leur politique migratoire ? Les 60 jours qui s’ouvrent seront décisifs.
Brinia ELMINIS

























































































































