Une force internationale de suppression des gangs attendue en Haïti à partir du 1er avril 2026

Port-au-Prince, le 20 octobre 2025 — Une Force internationale de suppression des gangs, soutenue par les Nations Unies, est attendue en Haïti le 1er avril 2026. L’annonce a été faite par Scoop FM, dont le PDG, Garry Pierre-Paul Charles, a confirmé l’information sur son compte officiel X (anciennement Twitter). Il précise que la nouvelle a déjà été transmise aux membres du Conseil présidentiel de transition (CPT).

Un objectif clair : rétablir la sécurité d’après une source onusienne citée par Scoop FM, cette mission vise à appuyer les autorités haïtiennes dans la lutte contre les gangs armés. Son principal objectif est de renforcer la sécurité nationale et de restaurer la libre circulation des citoyens, lourdement affectée par la violence urbaine. Ce déploiement intervient alors que Port-au-Prince et plusieurs communes de l’Artibonite connaissent une recrudescence inquiétante des affrontements.

Une coalition multinationale depuis plusieurs mois, les Nations Unies et leurs partenaires discutent activement des modalités de cette opération. La force internationale devrait regrouper des contingents venus de plusieurs pays africains, caribéens et latino-américains. Ces troupes auront pour mission d’appuyer la Police nationale d’Haïti (PNH) dans ses interventions, de protéger les civils et de stabiliser les zones à haut risque.

Espoirs et réserves le gouvernement haïtien prépare déjà les conditions d’accueil de cette mission, en travaillant sur la logistique, les infrastructures et le cadre juridique nécessaire. De nombreux responsables politiques y voient un tournant décisif dans la lutte contre l’insécurité.
Cependant, certains observateurs se montrent prudents. Ils rappellent les erreurs et controverses liées à d’anciennes missions onusiennes, notamment la Minustah, et insistent sur l’importance d’une coordination étroite entre la PNH et les forces étrangères pour éviter tout malentendu.

Un regain d’espoir pour la population malgré les doutes, une partie de la population garde espoir. Beaucoup souhaitent que cette intervention internationale marque enfin le début d’un retour durable à la paix et à la stabilité politique en Haïti.