La Chine dénonce un survol « illégal » d’un avion australien

Les relations entre la Chine et l’Australie connaissent de nouvelles tensions. Pékin accuse Canberra d’avoir violé son espace aérien. Selon la Chine, un avion de surveillance P-8A Poseidon aurait survolé l’île Woody. Ce territoire est administré par la Chine mais revendiqué par le Vietnam, dans l’archipel contesté des îles Paracels, en mer de Chine méridionale.
Pékin parle de « provocation Cet incident illustre la fragilité des équilibres stratégiques en mer de Chine méridionale et la nécessité d’une diplomatie prudente. »
Le ministère chinois de la Défense qualifie l’incident de provocation grave. Selon Pékin, le survol australien constitue une atteinte à sa souveraineté et menace la stabilité régionale. La Chine a appelé Canberra à cesser immédiatement ces actes hostiles, rappelant que la mer de Chine méridionale reste hautement sensible à cause des différends territoriaux.
Par ailleurs, les médias d’État chinois rapportent que des avions de chasse ont été dépêchés pour identifier et surveiller l’appareil australien jusqu’à sa sortie de la zone contestée. L’Australie défend la liberté de navigation en réponse, le ministère australien de la Défense a nié toute violation. Canberra affirme que le vol s’est déroulé dans un espace aérien international, conformément au droit maritime et aérien.
De plus, l’Australie précise que ses missions de surveillance visent à garantir la liberté de navigation et de survol dans cette région cruciale pour le commerce mondial.
L’Australie exercera toujours son droit à opérer dans le respect des lois internationales, comme le font de nombreuses autres nations , a déclaré un porte-parole. Les îles Paracels : un point stratégique les îles Paracels (ou Xisha pour la Chine) constituent un des points de tension majeurs en mer de Chine méridionale. La Chine exerce le contrôle administratif et militaire depuis les années 1970. Cependant, le Vietnam et Taïwan revendiquent également leur souveraineté.
L’archipel est stratégique pour ses voies maritimes commerciales, ses ressources naturelles, et ses zones de pêche. Les survols et patrouilles régulières des forces occidentales sont souvent perçus par Pékin comme des provocations. Cependant, les pays concernés invoquent la liberté de circulation dans les eaux internationales. Un nouvel épisode dans la rivalité sino-australienne cet incident illustre la fragilité des équilibres stratégiques en mer de Chine méridionale. D’un côté, la Chine veut affirmer sa souveraineté. De l’autre, l’Australie et ses alliés défendent la liberté de navigation.
Ainsi, le risque d’incident diplomatique ou militaire reste élevé. La stabilité de cette zone dépendra de la capacité des puissances à privilégier le dialogue et le droit international plutôt que l’escalade. Une diplomatie prudente et le respect des engagements internationaux restent essentiels pour préserver la paix.
Brinia ELMINIS

























































































































