Saint-Marc : grève générale des entrepreneurs contre l’insécurité
Une grève prévue le 14 octobre 2025
L’Association des Entrepreneurs de Saint-Marc (AESM) a annoncé une grève générale de 24 heures le mardi 14 octobre 2025.
Cette action vise à protester contre la montée de la violence dans le Bas-Artibonite, après la révocation du commissaire divisionnaire Jacques Ader.
Ainsi, les entrepreneurs veulent alerter les autorités sur la détérioration rapide du climat sécuritaire et protéger leurs activités économiques.
Un climat sécuritaire préoccupant
Depuis plusieurs mois, la région du Bas-Artibonite connaît une augmentation des actes criminels, notamment des vols à main armée et des attaques ciblant les commerces et transports.
Selon des sources locales, plus de 50 incidents graves ont été signalés ces trois derniers mois, entraînant des pertes économiques importantes pour les commerçants.
Les habitants expriment également leur inquiétude quant à la sécurité personnelle et à la libre circulation dans les communes touchées.
Un appel à l’État
Selon l’AESM, la révocation du commissaire Jacques Ader a créé un vide opérationnel dans certaines zones stratégiques.
En conséquence, les groupes armés ont retrouvé une influence importante, menaçant le commerce, les transports et l’approvisionnement des marchés.
Par conséquent, l’association demande au gouvernement central et à la PNH d’agir rapidement pour restaurer la confiance et réaffirmer l’autorité de l’État.
Proposition : diviser l’Artibonite en deux zones policières
L’AESM propose de réorganiser le commandement policier en divisant l’Artibonite en deux zones de sécurité.
Cette mesure vise à renforcer la coordination des opérations et à mieux lutter contre les gangs armés qui sèment la terreur dans des communes comme Liancourt, Petite-Rivière de l’Artibonite et Verrettes.
Selon l’association, cette division permettrait une réaction plus rapide aux incidents et une meilleure présence policière sur le terrain.
Conséquences économiques et sociales
L’insécurité affecte directement le commerce local, la circulation des biens et l’approvisionnement des marchés.
De plus, certains transporteurs et commerçants hésitent à se rendre dans les zones à risque, ce qui entraîne une baisse significative du chiffre d’affaires et des pertes d’emplois temporaires.
Les habitants, quant à eux, subissent une pression psychologique, craignant pour leur sécurité et celle de leur famille.
Entre colère et espoir
Cette initiative illustre le désarroi des acteurs économiques face à l’insécurité croissante.
Cependant, elle témoigne également d’une volonté de dialogue et de réforme.
Les entrepreneurs espèrent ainsi obtenir des solutions concrètes et durables, notamment :
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une meilleure présence policière,
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une coordination renforcée entre les communes,
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des programmes de prévention et d’information pour la population.
Conclusion
La grève générale prévue à Saint-Marc est un signal fort envoyé aux autorités.
Elle souligne la nécessité d’actions rapides et efficaces pour restaurer la sécurité dans le Bas-Artibonite et protéger les activités économiques locales.
Enfin, elle met en lumière la responsabilité partagée entre les autorités, les forces de l’ordre et les citoyens pour garantir un environnement sûr et stable.l’Association des Entrepreneurs de Saint-Marc (AESM) et ses initiatives pour protéger le commerce et renforcer la sécurité dans la région du Bas-Artibonite
Brinia ELMINIS
















































































































































































































