Retour du Mexique : 140 soldats haïtiens accueillis à Port-au-Prince
Port-au-Prince, 20 septembre 2025 — Après près de deux mois de formation au Mexique, environ 140 soldats haïtiens sont revenus ce samedi. Leur arrivée constitue un signal fort. En effet, les autorités veulent renforcer progressivement les Forces Armées d’Haïti (FAd’H). Ces dernières devront appuyer la Police nationale face à la crise sécuritaire.
Une cérémonie officielle à l’aéroport
La cérémonie d’accueil a eu lieu à l’aéroport international de Port-au-Prince. Plusieurs personnalités étaient présentes. Parmi elles, Laurent Saint-Cyr, Président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et le Conseiller-Président Leslie Voltaire. De plus, l’Ambassadeur du Mexique, José de Jesús Cisneros Chávez, avait fait le déplacement. Enfin, le haut commandement des FAd’H et le Directeur général de la Police nationale, André Jonas Vladimir Paraison, ont également assisté à l’événement.
Une formation militaire spécialisée
Durant leur séjour, les soldats ont suivi une formation intensive avec l’armée mexicaine. Le programme portait sur les tactiques de terrain et le rétablissement de l’ordre. Ainsi, selon les autorités, ces compétences devraient aider les militaires à mieux répondre aux besoins de sécurité intérieure. Par ailleurs, cette initiative survient alors que les gangs continuent d’exposer la population à de graves menaces.
Une coopération internationale renforcée
Ce retour s’inscrit aussi dans une stratégie plus large de coopération militaire. Outre le partenariat avec le Mexique, Haïti collabore activement avec la France. Le 14 septembre, l’Ambassadeur français Antoine Michon a confirmé la participation de 25 militaires haïtiens au programme Sabre, en Martinique. De plus, une trentaine d’autres soldats avaient déjà bénéficié de cette formation en juillet.
Des défis persistants
Les autorités espèrent bâtir une armée plus disciplinée, mieux équipée et capable de stabiliser le pays. Toutefois, les défis restent nombreux. En effet, le manque de ressources, le faible encadrement institutionnel et les incertitudes politiques pèsent encore lourd sur la reconstruction des forces armées.
Carina Petit-Homme

























































































































