La France finance les repas de 80 000 élèves en Haïti
Une aide pour la rentrée scolaire
Port-au-Prince, 1er octobre 2025 — À l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026, l’ambassadeur de France en Haïti, Antoine Michon, a annoncé un projet important : la France financera le repas quotidien de 80 000 élèves. Cette initiative sera réalisée à travers le Programme national de cantines scolaires (PNCS), en partenariat avec l’organisation haïtienne CLÉS.
Objectifs de l’initiative
Ce projet s’inscrit dans la coopération entre la France et Haïti. Il vise à soutenir la scolarisation et la nutrition des enfants, dans un contexte de crise prolongée.
Un repas chaud à l’école aide les élèves à mieux se concentrer, à améliorer leurs résultats et à réduire l’abandon scolaire.
Un engagement français
L’ambassadeur Antoine Michon a rappelé que la France reste engagée pour l’éducation en Haïti. Selon lui : « Investir dans les cantines scolaires, c’est investir dans l’avenir des enfants et donc dans l’avenir du pays ».
Il a aussi insisté sur la nécessité d’une coopération internationale plus forte pour répondre aux défis humanitaires et sociaux qui touchent la jeunesse haïtienne.
Rôle du PNCS et de CLÉS
Le PNCS, mis en place depuis plusieurs années par l’État haïtien, est un pilier de la politique éducative. Grâce au soutien financier de la France et au partenariat avec CLÉS, le programme pourra mieux atteindre les zones les plus défavorisées.
Dans beaucoup de familles, un repas à l’école représente un soulagement face aux difficultés économiques.
Un impact direct sur les enfants
Des études montrent que les enfants qui reçoivent un repas scolaire régulier sont plus assidus et réussissent mieux à l’école. Pour les parents, cette aide diminue le fardeau quotidien et renforce la motivation à envoyer les enfants en classe.
Une solidarité nécessaire
Cette contribution française illustre l’importance de la solidarité internationale dans un pays marqué par la pauvreté et l’instabilité. Mais elle souligne aussi l’urgence pour les autorités haïtiennes d’investir davantage dans l’éducation et la protection de l’enfance, afin de transformer ces aides en solutions durables pour l’avenir d’une génération.
Carina Petit-homme































