Liancourt, 15 septembre 2025 — Tôt ce lundi, des individus lourdement armés, identifiés comme appartenant au gang « Gran Grif », ont lancé un assaut contre le commissariat de Liancourt, dans le département de l’Artibonite. Malgré la riposte des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), les assaillants ont réussi à incendier le bâtiment, contraignant les forces de l’ordre à se replier. Aucun décès n’a été enregistré parmi les policiers, mais les dégâts matériels sont jugés considérables.
Une spirale de violences
Cette nouvelle attaque survient dans un contexte d’escalade criminelle. Dimanche, à Kenscoff, un policier a été tué, deux autres blessés, et un véhicule de la PNH incendié lors d’une opération. Le même jour, à Cabaret, plusieurs témoins rapportent l’exécution d’une dizaine de motocyclistes par des hommes armés, quelques jours seulement après le massacre d’une quarantaine de personnes dans la zone.
Un défi majeur pour la PNH
Ces violences illustrent la montée en puissance des gangs armés qui multiplient les actes de terreur à travers le pays. Plus d’un mois après sa nomination, le nouveau Directeur général de la Police nationale d’Haïti, Vladimir Jonas Paraison, se trouve confronté à une crise sécuritaire qui ne cesse de s’aggraver, mettant à l’épreuve la capacité de l’institution policière à rétablir l’ordre et protéger la population.
La situation à Liancourt et dans plusieurs autres communes du pays met en lumière l’urgence d’une réponse coordonnée et efficace des autorités pour contrer la violence des gangs. Sans mesures concrètes, la population continue de vivre dans la peur, et la stabilité nationale demeure sérieusement menacée.
Jean Dalens SEVERE

























































































































