Luis Rafael Lee Ballester, nouveau directeur général de l’immigration dominicaine, a lancé un message direct : tous les Haïtiens en situation irrégulière doivent quitter le pays volontairement.
Dans une déclaration rapportée par le quotidien dominicain Listín Diario, le responsable a précisé que son administration s’apprête à intensifier les contrôles dans plusieurs provinces grâce à l’arrivée de nouveaux agents migratoires. Objectif affiché : renforcer les expulsions et appliquer une tolérance zéro envers l’immigration illégale.
« Nou pap bay pyès chans », aurait-il laissé entendre, dans un ton qui traduit clairement l’approche ferme que les autorités entendent adopter.
Contexte tendu entre les deux pays
Depuis plusieurs années, la migration haïtienne vers la République dominicaine s’est accentuée, poussée par l’effondrement économique, l’insécurité et la crise politique en Haïti. En réponse, les autorités dominicaines ont adopté des mesures de plus en plus strictes, incluant des arrestations, des expulsions de masse et le durcissement des politiques d’accueil.
Ce nouveau rappel au départ volontaire intervient alors que les tensions diplomatiques restent élevées, notamment sur les questions de droits humains, de nationalité et de traitement des migrants.
Ce qu’il faut retenir :
- Tous les Haïtiens sans papiers sont invités à quitter le territoire de leur plein gré.
- Des agents migratoires seront déployés massivement dans plusieurs zones à risque.
- Aucune tolérance ne sera accordée, selon les responsables dominicains.
L’État haïtien reste silencieux face à cette nouvelle pression, malgré l’urgence de la situation.
La République dominicaine durcit une nouvelle fois sa politique migratoire, en ciblant spécifiquement les Haïtiens en situation irrégulière. Si elle défend son droit souverain à protéger ses frontières, cette stratégie soulève des inquiétudes sur le respect des droits humains et la protection des personnes vulnérables. Face à l’escalade, une coopération bilatérale sérieuse reste indispensable pour traiter cette crise avec humanité, dignité et responsabilité partagée.
Brinia ELMINIS

























































































































