Jeudi 3 juillet 2025, la ville de Lascahobas a été secouée par une vague de panique où plusieurs membres de la population ont fui dans toutes les directions. Des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux ont suggéré une implication du gang “Viv Ansanm”, qui aurait perturbé le déroulement des examens officiels de 9e année fondamentale. Toutefois, aucune source officielle ou média crédible n’a confirmé cette information au moment de la publication de cet article.
La coalition “Viv Ansanm”, formé en septembre 2023, est une coalition de groupes armés rivaux, dont le G9 Fanmi e Alye, sous la direction de Jimmy Chérizier “Barbecue”. Cette coalition contrôle jusqu’à 85 % de la région métropolitaine de Port-au-Prince et sème la terreur dans plusieurs communes, attaquant les postes de police, les hôpitaux, les écoles et les prisons.
Parmi les actions les plus marquantes figurent les attaques contre Mirebalais où des commissariats ont été incendiés, des prisonniers libérés, et les transports publics pris pour cible. La situation a empiré en mars 2025, poussant les États-Unis à classer “Viv Ansanm” comme organisation terroriste étrangère. L’ONU a également condamné le recrutement d’enfants par le gang pour ses opérations armées.
Malgré ces faits, rien n’indique clairement que “Viv Ansanm” soit actif à Lascahobas ni que les examens officiels aient été officiellement annulés dans la zone. Cela ne veut pas dire que la peur n’était pas présente ou que les rumeurs n’ont pas créé un climat de tension. Mais jusqu’’à présent, aucune autorité n’a publié de déclaration formelle confirmant l’annulation des examens dans la commune.
Quelles conséquences pour la population ?
La crise provoquée par les gangs touche tous les secteurs, notamment l’éducation et la mobilité des jeunes. Si la panique est bien réelle à Lascahobas, il est essentiel que les autorités locales et le Ministère de l’Éducation nationale communiquent rapidement sur les mesures prises pour assurer la sécurité des centres d’examen.
Recommandations :
- Les journalistes locaux doivent continuer à vérifier les faits sur le terrain et éviter de propager la panique.
- Les parents et les élèves doivent rester en contact avec les responsables scolaires.
- L’État doit mettre en place un système de communication d’urgence pour informer la population en temps réel, surtout en période d’examen.
Pour l’instant, la vigilance est de mise, mais il est primordial de ne pas céder à la panique sans confirmation. Une information fiable reste la meilleure arme contre la violence et la peur.
Redaction : Bwat Nouvèl

























































































































