Alors que la guerre entre Israël et l’Iran entre dans son huitième jour, l’armée israélienne frappe des dizaines de cibles militaires, dont un site nucléaire présumé. Téhéran rejette tout dialogue avec Washington, tandis que la Maison Blanche promet une décision imminente sur une éventuelle intervention américaine.
Une nuit de frappes intenses sur le sol iranien
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces israéliennes ont lancé une vaste offensive aérienne contre plusieurs cibles en Iran, dont un site de recherche nucléaire à Ispahan.
Tsahal affirme avoir visé “des infrastructures militaires critiques, des centres de commandement et un site sensible lié au programme nucléaire iranien”. Ces frappes marquent un tournant dangereux dans un conflit qui s’internationalise rapidement.
L’Iran ferme la porte à toute négociation
Face à ces attaques, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que « Téhéran ne négociera ni avec Washington ni avec ses alliés tant que l’agression israélienne continue ». Cette position ferme complique fortement les efforts diplomatiques européens, actuellement en cours à Genève.
Washington entre hésitation et pression nucléaire
La Maison Blanche, par la voix de son porte-parole, a annoncé que le président Donald Trump “rendrait sa décision sur une éventuelle intervention militaire d’ici deux semaines”.
Les États-Unis évoquent une possible relance des négociations nucléaires avec Téhéran, mais insistent sur l’urgence posée par les capacités nucléaires iraniennes, considérées comme une menace directe à la stabilité régionale.
L’Europe tente d’éviter l’embrasement total
À Genève, une rencontre diplomatique réunissant plusieurs ministres européens cherche à construire une voie de désescalade, mais sans résultats concrets pour l’instant.
Sans un signal clair de Washington et sans volonté de compromis à Téhéran, la diplomatie semble piégée dans une impasse.
Une guerre au bord du point de non-retour
La tension entre Israël et l’Iran atteint un niveau critique. Les frappes sur des sites stratégiques, les menaces croisées et la possible implication des États-Unis font craindre un embrasement général au Moyen-Orient. La communauté internationale suit la situation avec une grande inquiétude, car la décision que prendra Washington dans les jours à venir pourrait soit déclencher un conflit de grande ampleur, soit ouvrir la voie à une désescalade diplomatique.
Les deux prochaines semaines seront décisives pour l’avenir de la région.
Brinia ELMINIS

























































































































