Une journée de réflexion porteuse d’espoir pour la jeunesse féminine haïtienne
Le 11 octobre, à l’occasion de la Journée internationale de la Fille, la Jeunesse Engagée pour la Renaissance d’Haïti (JERH), en collaboration avec Plan International Haïti et le Gouvernement Jeunesse d’Haïti, a organisé une journée de réflexion sur le thème : « Des filles libérées des unions forcées .
Ainsi, plusieurs dizaines de jeunes filles venues de la région métropolitaine ont pu échanger, apprendre et s’engager contre le mariage précoce, une pratique encore trop présente en Haïti.
Une atmosphère conviviale et participative
L’activité s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et engagée. De plus, les participantes ont exprimé leurs opinions, partagé leurs expériences et découvert leurs droits fondamentaux.Initiative de la JERH contre les mariages forcés
Par conséquent, cet atelier n’était pas un simple événement. Il est devenu un véritable espace de prise de conscience collective et de mobilisation citoyenne.
Des panels d’expertes pour approfondir le débat
Le panel, composé d’une psychologue, d’une militante féministe et d’une avocate, a abordé trois thématiques essentielles :
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Les racines du mariage précoce en Haïti
Entre pressions familiales, traditions culturelles et inégalités économiques, ce phénomène reste profondément enraciné dans certaines normes sociales. -
L’impact sur les filles et la société
Ainsi, au-delà des blessures psychologiques et physiques, le mariage précoce entraîne une perte de potentiel humain et social. -
Plaidoyer et cadre juridique
Enfin, les intervenantes ont insisté sur la nécessité de renforcer la législation haïtienne et de favoriser des campagnes d’éducation communautaire.
Témoignage émouvant
L’un des moments forts de la journée fut le récit courageux d’une jeune fille de 19 ans, survivante d’un mariage forcé. Ainsi, son témoignage a profondément touché l’auditoire et rappelé l’urgence d’agir.
Recommandations des participantes
Les jeunes filles ont partagé plusieurs recommandations concrètes :
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Tout d’abord, renforcer la sensibilisation dans les écoles et les églises.
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Ensuite, soutenir les familles vulnérables pour réduire la pression économique.
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Enfin, créer des espaces sûrs où les filles peuvent s’exprimer librement.
Une vision pour l’avenir
Grâce à cette initiative, la JERH et ses partenaires réaffirment que chaque fille a droit à une enfance, une éducation, une santé et une dignité.
Par conséquent, la journée du 11 octobre a permis d’amplifier les voix des jeunes filles et de dessiner une nouvelle génération consciente et déterminée à bâtir une Haïti plus juste et égalitaire.
Libérer les filles des unions forcées, c’est offrir à Haïti une chance de renaissance.
Jean Dalens SEVERE
















































































































































































































