En savoir plus sur la protection des écoles contre la violenceLa violence prive des milliers d’enfants haïtiens d’école
Des écoles fermées dans les zones à risque
Dans plusieurs zones contrôlées par des gangs armés, de nombreuses écoles restent fermées ou inaccessibles. Ainsi, des milliers d’enfants haïtiens ne peuvent pas suivre une scolarité normale, ce qui aggrave la crise éducative déjà sévère.
La situation est particulièrement critique dans les quartiers « rouges » de Port-au-Prince et dans certaines régions de l’Ouest et de l’Artibonite. En effet, plus de 900 écoles ont dû suspendre leurs activités, touchant plus de 150 000 élèves. De plus, les attaques ciblées et les déplacements forcés des familles réduisent fortement l’accès à l’éducation.
Impact sur les infrastructures scolaires
Dans la capitale, près de la moitié des établissements scolaires sont partiellement ou totalement inaccessibles. En outre, certaines écoles ont été endommagées ou transformées en abris pour familles déplacées. Par ailleurs, depuis octobre 2024, les incidents de pillages, incendies et occupations illégales ont détruit plusieurs centaines d’infrastructures scolaires.
Conséquences pour les enfants
Les enfants subissent directement les effets de cette crise : déscolarisation, abandon scolaire et exposition au recrutement par les groupes armés. Par conséquent, leur avenir éducatif est gravement menacé.
Initiatives pour protéger l’éducation
Le ministère de l’Éducation nationale, avec le soutien de l’UNICEF et de partenaires internationaux, a mis en place des programmes de rattrapage scolaire et des espaces temporaires d’apprentissage. Cependant, le financement reste insuffisant. De plus, le fonds Education Cannot Wait signale un déficit important.
En parallèle, des organisations de la société civile appellent à protéger les écoles et les enseignants et à créer des corridors éducatifs sécurisés dans les zones instables.
Un appel à l’action
Sans une réponse rapide et coordonnée, la crise pourrait compromettre l’accès à l’éducation pour toute une génération. Ainsi, la protection des écoles, le soutien aux enseignants et le financement des programmes d’apprentissage restent essentiels pour éviter que la violence ne devienne une catastrophe durable. Enfin, le sort de ces milliers d’élèves dépend désormais de la volonté politique et de l’engagement de tous les acteurs concernés.
Carina Petit-homme































