Alors que l’ouragan Mélissa poursuit sa trajectoire destructrice dans la mer des Caraïbes, des milliers de déplacés de la région métropolitaine de Port-au-Prince se retrouvent en première ligne, livrés à la violence des vents et à la montée des eaux. Des conditions de survie déjà précaires qui virent au drame humanitaire.
Des abris de fortune balayés par les vents
Depuis la nuit du samedi 25 octobre, la colère de Mélissa s’abat sur plusieurs camps de déplacés situés dans la capitale. À Bourdon, Delmas et Carrefour, les tentes de fortune et les toits en tôle n’ont pas résisté à la furie des rafales. Dans le camp de l’École nationale de l’Équateur, à Delmas, des familles entières ont passé la nuit debout, terrorisées, guettant chaque bruit de tôle sous la pluie battante.
« On ne dort jamais quand il pleut. Tout le monde reste éveillé à surveiller l’eau qui monte. », raconte un père de famille épuisé, le regard vide, encore trempé par la tempête.
À Carrefour Tifou, plus de deux mille personnes survivent dans des abris boueux pour seulement six toilettes disponibles. Les enfants dorment à même le sol, les vêtements mouillés accrochés à des cordes trempées.
« Nous n’avons jamais reçu de véritable aide. Maintenant que la saison cyclonique est là, nous sommes complètement oubliés », déplore un jeune déplacé.
Un ancien habitant de Carrefour-Feuilles, aujourd’hui réfugié dans le même camp, redoute une recrudescence du choléra. Avec les eaux stagnantes et l’absence d’infrastructures sanitaires, la menace d’une épidémie est bien réelle. Il implore les autorités sanitaires d’agir en urgence pour éviter une tragédie supplémentaire.
Une population livrée à elle-même
Ces familles, déjà déracinées par la violence urbaine ou les précédentes catastrophes naturelles, se retrouvent une fois de plus abandonnées. L’espoir d’un refuge s’est transformé en piège sous les assauts du cyclone. Sans assistance humanitaire immédiate, la situation risque de virer au drame national.
Les autorités sont exhortées à coordonner une réponse d’urgence pour protéger les déplacés, assurer la distribution d’eau potable, de vivres et de soins médicaux. L’ouragan Mélissa rappelle une fois encore la vulnérabilité extrême d’Haïti face aux désastres naturels, et la nécessité d’une solidarité urgente et durable.
Haïti – Catastrophe : Les déplacés de Port-au-Prince face à la terreur de l’ouragan Mélissa
Alors que l’ouragan Mélissa poursuit sa trajectoire destructrice dans la mer des Caraïbes, des milliers de déplacés de la région métropolitaine de Port-au-Prince se retrouvent en première ligne, livrés à la violence des vents et à la montée des eaux. Des conditions de survie déjà précaires qui virent au drame humanitaire.
Des abris de fortune balayés par les vents
Depuis la nuit du samedi 25 octobre, la colère de Mélissa s’abat sur plusieurs camps de déplacés situés dans la capitale. À Bourdon, Delmas et Carrefour, les tentes de fortune et les toits en tôle n’ont pas résisté à la furie des rafales. Dans le camp de l’École nationale de l’Équateur, à Delmas, des familles entières ont passé la nuit debout, terrorisées, guettant chaque bruit de tôle sous la pluie battante.
« On ne dort jamais quand il pleut. Tout le monde reste éveillé à surveiller l’eau qui monte. », raconte un père de famille épuisé, le regard vide, encore trempé par la tempête.
À Carrefour Tifou, plus de deux mille personnes survivent dans des abris boueux pour seulement six toilettes disponibles. Les enfants dorment à même le sol, les vêtements mouillés accrochés à des cordes trempées.
« Nous n’avons jamais reçu de véritable aide. Maintenant que la saison cyclonique est là, nous sommes complètement oubliés », déplore un jeune déplacé.
Un ancien habitant de Carrefour-Feuilles, aujourd’hui réfugié dans le même camp, redoute une recrudescence du choléra. Avec les eaux stagnantes et l’absence d’infrastructures sanitaires, la menace d’une épidémie est bien réelle. Il implore les autorités sanitaires d’agir en urgence pour éviter une tragédie supplémentaire.
Une population livrée à elle-même
Ces familles, déjà déracinées par la violence urbaine ou les précédentes catastrophes naturelles, se retrouvent une fois de plus abandonnées. L’espoir d’un refuge s’est transformé en piège sous les assauts du cyclone. Sans assistance humanitaire immédiate, la situation risque de virer au drame national.
Les autorités sont exhortées à coordonner une réponse d’urgence pour protéger les déplacés, assurer la distribution d’eau potable, de vivres et de soins médicaux. L’ouragan Mélissa rappelle une fois encore la vulnérabilité extrême d’Haïti face aux désastres naturels, et la nécessité d’une solidarité urgente et durable.
Carina Petit-Homme
















































































































































































































