Face à la faim, à la peur et à la mort, les Nations unies implorent un cessez-le-feu immédiat à Gaza
Dans un exposé d’une gravité exceptionnelle ce mercredi 23 juillet 2025, le sous-secrétaire général de l’ONU, Khaled Khiari, a dressé un tableau apocalyptique de la situation à Gaza. Alors que les bombardements et les déplacements forcés se poursuivent, il appelle la communauté internationale à agir sans délai pour mettre fin à l’effondrement humanitaire.
« Aujourd’hui, la situation à l’intérieur de la bande de Gaza, en particulier pour les femmes et les enfants, est plus grave qu’à tout autre moment de cette crise », a déclaré M. Khiari, s’exprimant devant le Conseil de sécurité des Nations unies. La phrase résonne comme un cri d’alarme dans un contexte où les mots peinent à décrire l’ampleur du désastre.
Une population affamée et épuisée : l’effondrement humanitaire s’accélère
À Gaza, la faim tue. Selon les propos relayés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une « grande proportion » des habitants meurt littéralement de faim. Le témoignage poignant de la journaliste Ruwaida Amer, partagée par Courrier International, illustre ce drame quotidien : « J’ai tellement faim », confie-t-elle, épuisée. Des enfants tombent d’inanition, des adultes bravent les bombardements pour trouver une poignée de riz ou une bouteille d’eau.
Cessez-le-feu, libération des otages et accès humanitaire : les priorités vitales
Khaled Khiari a exhorté toutes les parties à « mettre fin à cette guerre », à libérer sans condition les otages et à garantir un accès humanitaire sans entrave à Gaza. Il a également insisté sur la responsabilité juridique des États : « Tout déplacement forcé de population depuis n’importe quelle partie du territoire palestinien occupé constituerait une violation du droit international. »
Les négociations en cours pour un cessez-le-feu sont décrites comme « intenses » mais sans issue concrète à ce jour. Pourtant, l’urgence est absolue : « Le bilan humain s’alourdit d’heure en heure », avertit M. Khiari.
L’histoire jugera notre silence
Alors que les images de corps amaigris, d’enfants sans refuge et de villes réduites en cendres se multiplient, le monde ne peut plus détourner les yeux. La gravité de cette crise dépasse les considérations géopolitiques : il s’agit d’une urgence humaine, morale et historique.
Ce cauchemar aux proportions historiques doit cesser immédiatement.
Ce n’est pas simplement un appel, c’est un impératif.
Brinia ELMINIS

























































































































