Port-au-Prince, 27 octobre 2025 — Le conseiller présidentiel Leslie Voltaire, accompagné de l’ambassadrice de Colombie en Haïti, Mme Vilma Rocío Velázquez Uribe, et du directeur général du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), s’est rendu ce lundi 27 octobre 2025 au camp de déplacés de Bourdon, dans la capitale.
Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une initiative humanitaire visant à soutenir les familles déplacées, suite à la dégradation des conditions de vie dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince. Lors de cette activité, les autorités présentes ont procédé à la distribution de kits alimentaires et sanitaires destinés à améliorer temporairement les conditions de survie des habitants du camp.
Une action conjointe saluée mais jugée insuffisante
Les représentants des déplacés ont exprimé leur reconnaissance pour cette attention, tout en rappelant la précarité persistante dans laquelle ils vivent. «Nous sommes reconnaissants pour cette aide, mais elle ne suffit pas. Nous voulons retourner chez nous», a déclaré un des porte-paroles du site, insistant sur la nécessité de mesures structurelles pour permettre le retour progressif des familles dans leurs quartiers d’origine.
De son côté, Leslie Voltaire a réaffirmé la volonté du Conseil présidentiel de Transition de poursuivre les efforts de réinsertion et de relocalisation durable des déplacés internes, en collaboration avec des partenaires internationaux comme la Colombie et les agences de coopération humanitaire.
Un symbole d’engagement diplomatique et social
La présence de l’ambassadrice colombienne à cette activité témoigne du soutien croissant de la communauté internationale aux initiatives locales visant à répondre à la crise humanitaire en Haïti. Le FAES, pour sa part, a promis de renforcer les programmes d’assistance dans les zones les plus vulnérables de la région métropolitaine.
Cette opération humanitaire au camp de Bourdon, bien que ponctuelle, illustre la nécessité d’une coordination plus soutenue entre les institutions publiques, les partenaires étrangers et les communautés locales, afin de transformer ces gestes de solidarité en solutions durables. Les déplacés, eux, continuent d’espérer un retour prochain à une vie normale, loin des tentes et de la peur.
Carina Petit-Homme
















































































































































































































