Deux mois à la tête du CPT : bilan limité pour Laurent Saint-Cyr
Des promesses non tenues
Malgré ses promesses d’action, le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Laurent Saint-Cyr, peine à convaincre. Deux mois après son entrée en fonction, le bilan reste faible, la situation critique et les perspectives floues.
Le 7 octobre marque exactement deux mois depuis sa prise de fonction. À l’époque, il promettait de passer des discours à l’action : L’heure n’est pas aux beaux discours, mais à l’action », déclarait-il. Or, cette promesse semble n’avoir produit aucun résultat concret.
Un bilan limité et sans cap clair
En deux mois, le principal fait marquant reste le remplacement du directeur général de la Police nationale, Rameau Normil, et la nomination de plusieurs directeurs généraux dans des institutions autonomes. Cependant, ces décisions administratives n’ont pas suffi à créer une dynamique de changement.
De plus, ses déplacements diplomatiques n’ont jusqu’ici abouti à aucun résultat significatif. Ni la sécurité, ni le processus électoral, ni la réforme constitutionnelle n’ont connu d’avancées concrètes.
Une mission compromise par le temps et les contraintes
Il reste à Laurent Saint-Cyr à peine trois mois pour accomplir une mission presque impossible : rétablir la sécurité, organiser un référendum et conduire le pays vers des élections libres avant février 2026. Par conséquent, le président apparaît isolé, avec peu de marge de manœuvre et sans vision claire.
Son incapacité à instaurer un climat de confiance soulève des doutes sur la possibilité d’un réel progrès durant le reste de son mandat.
Le CPT, une structure essoufflée
Né d’un accord politique soutenu par la CARICOM, le CPT devait offrir une issue à la crise. Cependant, deux mois après sa mise en place, il donne l’image d’un organe divisé et paralysé. Les promesses non tenues, la lenteur administrative et l’absence de résultats tangibles reflètent l’essoufflement de la structure.
Une présidence sans direction ni impact
Laurent Saint-Cyr n’a pas su marquer sa présidence. Ses discours ambitieux contrastent avec une réalité marquée par l’inaction. Ainsi, alors que le pays s’enfonce dans la crise sécuritaire et humanitaire, il reste en retrait, incapable de proposer un plan concret ou une vision de sortie de crise.
Une transition en panne avant même d’avoir commencé
Deux mois après son arrivée, Laurent Saint-Cyr n’incarne ni le renouveau ni le changement attendu. Sa présidence, minée par l’indécision et le manque de résultats, symbolise l’essoufflement du processus de transition.Analyse des actions et décisions de Laurent Saint-Cyr après deux mois à la présidence du Conseil présidentiel de transition.
Enfin, s’il ne pose pas d’actes forts et visibles dans les prochains mois, l’histoire retiendra de son passage une transition ratée de plus, dans un pays en quête de direction et de leadership véritable.
Brinia ELMINIS

























































































































