e rôle du Service National de Gestion des Résidus Solides dans le traitement des déchetsConseil des ministres sous tension : Daril Baltazar pressenti pour le SNGRS
Le Conseil des ministres de ce jeudi 9 octobre 2025 s’annonce chargé, avec neuf points à l’ordre du jour, selon des sources proches de l’exécutif citées par Clin d’œil Info.
Mais un point retient particulièrement l’attention : la possible nomination de Daril Baltazar, ancien consul d’Haïti à Boston, à la tête du Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS).
Selon les mêmes sources, cette nomination pourrait intervenir en dehors du cadre formel du Conseil. Si elle se confirme, elle soulève des questions sur la transparence et le respect des procédures administratives.
Un poste stratégique dans un contexte de crise environnementale
La direction du SNGRS est un poste clé. L’institution gère la politique publique de traitement des déchets, un enjeu majeur pour la santé, la propreté urbaine et l’environnement.
Dans plusieurs villes, comme Port-au-Prince, le Cap-Haïtien et les Cayes, l’accumulation des déchets inquiète la population. Les infrastructures de traitement restent insuffisantes.
La nomination de M. Baltazar, diplomate de carrière, pourrait redynamiser le secteur. Elle représente aussi une décision politique symbolique, alors que le gouvernement subit de fortes pressions internes.
Des tractations politiques en coulisse
Pour l’instant, aucune autre nomination officielle n’est prévue. Plusieurs conseillers de la Présidence demandent des changements à la tête d’autres institutions publiques.
Cette situation révèle des divergences au sein du pouvoir exécutif sur la gestion des nominations et la répartition des postes stratégiques.
Certains analystes estiment que des nominations à l’insu du Conseil des ministres pourraient fragiliser la cohésion gouvernementale et raviver les tensions politiques internes.
Entre nomination politique et exigence de transparence
Si Daril Baltazar prend la tête du SNGRS, il devra mettre en place une politique claire et inclusive pour relever les défis environnementaux.
Cependant, c’est la méthode qui interpelle. Une décision prise sans validation collégiale pourrait miner la confiance au sein du gouvernement et fragiliser la légitimité institutionnelle.
Dans un contexte où Haïti cherche à restaurer la crédibilité de son administration, la transparence dans les nominations publiques reste indispensable.
Brinia ELMINIS

























































































































