À Paloma, dans la commune de Carrefour, des dizaines de ces familles déplacées vivent dans des conditions indignes. Elles sont loin des projecteurs et des interventions officielles. Dans un campement improvisé, leurs abris de fortune sont faits de bâches et de matériaux de récupération. Ils ne résistent même pas à une pluie passagère. Chaque averse transforme leur quotidien en cauchemar. Femmes, hommes et enfants restent trempés et exposés aux intempéries et aux maladies.
Ces familles manquent d’eau potable et n’ont pas accès à des soins médicaux. Elles affrontent la faim, la fièvre et le risque d’épidémies meurtrières. Les enfants, déjà fragiles, souffrent le plus. Les mères essaient de nourrir et de protéger leurs proches malgré les difficultés.
Des témoignages d’ONG locales révèlent que certains enfants passent la journée sans manger. Plusieurs familles ont perdu leurs maigres possessions lors des dernières pluies. Les voisins solidaires apportent de l’aide, mais leurs ressources restent limitées. Les habitants signalent également un manque de latrines et d’infrastructures sanitaires, ce qui aggrave les risques de maladies.
Les autorités ignorent cette détresse flagrante. Le Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES) ne met aucun dispositif officiel d’aide humanitaire en place. Ces familles restent abandonnées et souvent oubliées dans les statistiques nationales. Les leaders communautaires réclament depuis des mois une intervention urgente pour fournir nourriture, abris solides et soins médicaux aux déplacés.
En pleine crise sanitaire, ces déplacés demeurent invisibles. Leur survie dépend de la solidarité de quelques voisins et passants. Cette aide spontanée ne suffit pas à couvrir tous leurs besoins. Les ONG alertent sur la nécessité d’un suivi régulier et d’un plan d’urgence adapté pour protéger les enfants et les femmes vulnérables.
La situation soulève une question brûlante : combien de temps ces familles devront-elles subir l’abandon et l’exclusion ? Leur drame silencieux rappelle l’urgence d’une réponse humanitaire immédiate. Il souligne aussi la nécessité d’une politique durable pour les déplacés internes, souvent oubliés dans l’agenda national.
Il est crucial que les autorités locales et nationales travaillent en coordination avec les ONG et la société civile. Des programmes de réhabilitation, d’éducation et de santé doivent être mis en place. La communauté internationale pourrait également apporter un soutien logistique et financier pour améliorer les conditions de vie et prévenir de futures crises.
Ces familles méritent dignité et protection. Chaque jour sans aide renforce les inégalités et la souffrance. L’indifférence prolongée pourrait avoir des conséquences dramatiques sur la santé et le développement des enfants. Il est temps d’agir avant que la situation ne devienne catastrophique.
Jean Dalens SEVEREces familles déplacées
















































































































































































































