Un incident qui secoue la Caraïbe
Le président colombien Gustavo Petro dénonce le bombardement d’un bateau civil dans les eaux de Trinité-et-Tobago. L’embarcation, soupçonnée par certaines sources de transporter de la drogue, a été coulée lors d’une opération militaire dont l’origine et la légalité demeurent incertaines. Petro questionne : le gouvernement trinidadien avait-il donné son accord ? Qui étaient réellement les passagers ?
Les faits établis
Début septembre 2025, un navire a été frappé dans la zone maritime située entre le Venezuela et Trinité-et-Tobago. L’explosion a causé plusieurs morts, possiblement des ressortissants colombiens.
Malgré des rumeurs de trafic de drogue, aucune preuve officielle n’a confirmé la nature de la cargaison.
Des interrogations majeures
Pour Gustavo Petro, deux enjeux sont prioritaires :
- La souveraineté maritime. Si l’attaque s’est produite dans les eaux trinidadiennes, elle devait être autorisée par Port of Spain.
- La protection de la vie humaine. « La vie prime toujours », rappelle le président, estimant que la lutte antidrogue ne peut justifier des frappes meurtrières.
Un défi pour le droit international
Cette affaire met en lumière les risques d’opérations extrajudiciaires dans la lutte contre les cartels. Un bombardement en zone territoriale, sans enquête ni procès, pourrait constituer une violation du droit de la mer et des droits humains, tout en créant un précédent dangereux pour la région.
Justice avant tout
Au-delà du trafic de drogue, cet épisode pose une question essentielle : peut-on défendre la sécurité en bafouant le droit et la souveraineté ?
En réclamant une enquête transparente, Gustavo Petro rappelle qu’aucune guerre, même contre le narcotrafic, ne peut se faire au prix de vies innocentes.
Brinia ELMINIS

























































































































