Vilaire Syrin, responsable des ressources humaines à la FMP, tué par balles dans un affrontement armé
Le rectorat de l’Université d’État d’Haïti condamne avec force l’assassinat de Vilaire Syrin, survenu le 29 juillet dernier à Simon Pelé. La victime, cadre administratif à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, a été mortellement atteinte lors d’un échange de tirs entre des policiers et des bandits lourdement armés.
Le rectorat de l’Université d’État d’Haïti (UEH) a réagi avec consternation à la mort tragique de Vilaire Syrin, chef de service des ressources humaines à la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP). Ce dernier a été abattu le 29 juillet 2025 dans la zone de Simon Pelé, alors qu’il retournait à son domicile après avoir rendu visite à son père.
Selon les informations communiquées, la victime a été atteinte mortellement par balles au cours d’un affrontement entre des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) et des bandits lourdement armés opérant dans cette zone sensible de Port-au-Prince. L’incident s’est produit aux environs de 10 heures du matin.
Dans une note publiée le lundi 4 août 2025, le rectorat de l’UEH a dénoncé un « acte odieux, barbare, criminel et injustifiable », qui constitue, selon l’institution, une atteinte grave à la vie humaine et à la dignité de la communauté universitaire. Le climat d’insécurité généralisée, particulièrement dans la zone métropolitaine, ne cesse de mettre en péril les membres du personnel académique et administratif de l’université.
L’UEH en a profité pour renouveler son engagement en faveur de la défense de la vie humaine et du respect des droits fondamentaux. Le rectorat appelle les autorités policières et judiciaires à diligenter une enquête sérieuse afin d’identifier les auteurs de ce crime et les traduire en justice, au même titre que les nombreux autres actes de violence qui endeuillent la population.
En signe de solidarité, l’administration centrale de l’UEH a présenté ses condoléances à la famille de Vilaire Syrin, à ses collègues de la Faculté de Médecine et de Pharmacie, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté universitaire.
Une insécurité persistante
Cet assassinat s’ajoute à une longue liste de civils tués ces derniers mois, notamment dans la capitale, lors d’affrontements armés ou par des balles perdues. L’augmentation des opérations policières dans les quartiers contrôlés par les gangs a souvent pour conséquence des pertes civiles collatérales, dans un contexte d’absence de protection systémique des populations.
Rédaction Bwat nouvèl
















































































































































































































