Tirs au Champ de Mars pendant le Conseil des ministres
Un calme brisé par des échanges de tirs
Le calme apparent du centre-ville de Port-au-Prince a été brusquement rompu hier. De violents affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des individus lourdement armés près du Champ de Mars. La panique s’est rapidement installée parmi les habitants et les commerçants. Au même moment, un Conseil des ministres se tenait au Palais national, présidé par le Conseil présidentiel de transition.
Une matinée sous haute tension
Dès les premières heures, une tension inhabituelle régnait autour du Palais national. Les rues principales, habituellement animées, étaient presque désertes. À chaque détonation, les passants fuyaient précipitamment. Les policiers tentaient, tant bien que mal, de reprendre le contrôle de la zone et d’éviter un drame plus large.
Des tirs prolongés et des commerces fermés
Selon plusieurs témoins, les échanges de tirs ont duré jusqu’à 13 h 05. Par peur, de nombreux commerces ont fermé leurs portes plus tôt que prévu. Des patrouilles de la Police nationale d’Haïti (PNH) ont ensuite été déployées pour sécuriser le Champ de Mars et ses environs.
Un climat d’insécurité persistant
Ces affrontements surviennent dans un contexte de violence continue à Port-au-Prince. Malgré les opérations policières annoncées récemment, les groupes armés continuent de défier l’État dans plusieurs zones stratégiques. Quelques jours plus tôt, lors de l’ouverture de l’année judiciaire à la Cour de cassation, la tension était déjà palpable.
Un signal d’alarme pour les autorités
L’épisode du Champ de Mars montre l’urgence d’une stratégie nationale de sécurité coordonnée. Tant que la capitale restera sous la menace de la violence, chaque événement officiel — conseil des ministres, cérémonie ou réunion publique — risque de se transformer en scène de chaos.
Conclusion : un défi pour le gouvernement de transition
Ces affrontements rappellent que la restauration de l’ordre public demeure l’un des plus grands défis du gouvernement de transition. Pour rétablir la confiance, il ne suffira plus d’opérations ponctuelles : il faudra une politique durable et claire pour sécuriser Port-au-Prince et apaiser une population à bout de souffle.Découvrez les détails des affrontements entre les forces de l’ordre et des individus armés près du Palais national.
Carina Petit-homme
















































































































































































































