
Les États-Unis ont annoncé de nouvelles restrictions de visas visant toute personne impliquée dans des violations de la liberté religieuse. La décision, présentée par le secrétaire d’État Marco Rubio, intervient en réponse à la montée des violences ciblant les chrétiens au Nigeria et ailleurs.
Selon Marco Rubio, ces mesures constituent une réponse directe aux atrocités et à la violence contre les chrétiens au Nigeria et dans le monde entier .
En effet, dans un message publié le 3 décembre 2025 sur son compte X, le secrétaire d’État a annoncé que les États-Unis restreindraient désormais l’attribution de visas américains à toute personne reconnue comme dirigeant, finançant, soutenant ou commettant des violations de la liberté religieuse.
Par ailleurs, la nouvelle réglementation prévoit que, dans certains cas, des membres de la famille de personnes impliquées puissent également être touchés par ces restrictions. Le département d’État explique que ces actions entrent dans le cadre de la législation américaine visant à protéger la liberté religieuse à l’échelle internationale.
Selon le département d’État américain, la décision s’appuie sur la situation jugée alarmante au Nigeria, où des « meurtres de masse et actes de violence contre les chrétiens » sont attribués à divers groupes armés, notamment des terroristes islamistes radicaux, des milices peules et d’autres acteurs violents.
Des données rapportées par The Daily Signal indiquent que plus de 50 000 chrétiens ont été tués depuis 2009, tandis qu’environ 7 000 autres ont perdu la vie durant le premier semestre 2025, principalement en raison d’attaques menées par Boko Haram et des militants peuls.
Ainsi, même si le Nigeria se trouve au cœur de la décision, Washington précise que cette politique « s’applique également à tout gouvernement ou individu persécutant des personnes en raison de leurs convictions religieuses », quel que soit le pays concerné.
En imposant ces restrictions de visas, les États-Unis entendent renforcer leur position contre les violations de la liberté religieuse. Si la mesure vise en priorité les responsables d’exactions au Nigeria, elle pourrait aussi toucher d’autres acteurs à travers le monde, dans un effort d’amplifier la pression diplomatique face aux persécutions religieuses.
Carina PETIT-HOMME
















































































































































