La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a mené, ce vendredi 12 décembre 2025, une perquisition au domicile de l’agent exécutif intérimaire de Port-au-Prince, Youri Chevry, dans la zone de Debrosse. L’opération a été marquée par des actions musclées et des saisies d’armes.
Selon des informations confirmées par des sources policières, trois armes à feu ont été saisies au cours de cette opération. Celles-ci appartiendraient aux agents de sécurité affectés à la protection de M. Chevry. Pour pénétrer dans la résidence, les forces de l’ordre ont été contraintes de forcer la barrière principale, ce qui témoigne de la tension qui a entouré cette intervention.
Un fait marquant de l’opération a été l’abattage d’un chien de garde par les agents de la DCPJ, atteint de plusieurs projectiles dans la cour. Ce geste, jugé excessif par plusieurs témoins, a choqué les riverains et les proches du responsable politique. Jusqu’à présent, les motifs précis de cette perquisition n’ont pas été officiellement communiqués, tandis que M. Chevry affirme ne pas en connaître la raison. L’affaire suscite déjà des débats sur les méthodes policières et les implications politiques possibles.
Youri Chevry a réagi suite à la fouille au début de la journée de vendredi de sa résidence par des agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Aux micros des journalistes, l’agent exécutif intérimaire de Port-au-Prince a confirmé sa convocation au Paquet pour lundi prochain à 11h AM.
Dans sa brève déclaration à la presse, Youri Chevry a exprimé son étonnement face à cette perquisition qu’il qualifie d’« injustifiée et brutale ». Il affirme ne pas avoir été préalablement informé d’un quelconque mandat ou d’un motif clair justifiant une telle opération. Il a également dénoncé la violence utilisée, notamment l’abattage de son chien, qu’il considère comme un acte gratuit et symboliquement agressif.
L’opération de la DCPJ chez Youri Chevry et sa convocation au parquet soulèvent des questions. Les suites judiciaires permettront sans doute d’en savoir plus sur les motifs réels de cette intervention.
Samanta J. PAUL










































































































































































