
Pour marquer la Journée mondiale du diabète, le MSPP a organisé, ce vendredi 14 novembre 2025, une journée d’activités autour du thème « Diabète et bien-être ». Professionnels de la santé, étudiants et organisations engagées dans la lutte contre les maladies chroniques ont participé à l’événement, axé principalement sur la sensibilisation et la prévention.
L’activité s’est tenue dans les locaux du Ministère de la Santé publique et de la Population à Port-au-Prince. Les responsables ont rappelé que le diabète demeure l’une des maladies non transmissibles les plus répandues en Haïti.
Le MSPP a mis l’accent sur l’importance d’une alimentation saine, de la réduction de la consommation de sucre, et de la pratique régulière d’activités physiques. Ces mesures, selon le ministère, restent essentielles pour réduire le risque de développer un diabète de type 2.
Lors de l’intervention du Dr Marie Nancy Charles, directrice exécutive de la FHADIMAC, elle a souligné que le diabète touche bien au-delà du domaine médical. Elle a évoqué les difficultés psychologiques, sociales et économiques auxquelles font face les patients, en particulier ceux vivant dans des conditions précaires.
L’accès limité aux soins, aux médicaments et à une alimentation appropriée rend la gestion de la maladie encore plus complexe pour une grande partie de la population.
Pour Dr Gabriel Thimoté, directeur général du MSPP, la montée du diabète en Haïti s’explique en partie par le stress quotidien, la mauvaise alimentation et le mode de vie de plus en plus sédentaire. Les spécialistes présents ont également alerté sur l’augmentation du surpoids et de l’obésité chez les jeunes, un phénomène lié au manque d’exercice physique et à des habitudes de vie peu actives.
Les professionnels de santé appellent la population à :pratiquer régulièrement une activité physique; privilégier une alimentation équilibrée; réduire le stress et améliorer l’hygiène de vie.
À travers cette initiative, le MSPP réaffirme sa volonté de renforcer la prévention et l’éducation sanitaire. Le ministère rappelle que l’adoption de meilleures habitudes de vie demeure la meilleure façon de freiner la progression du diabète en Haïti.
Carina Petit-Homme





















