Le coup d’envoi officiel du projet en cascade “Pour une participation effective des jeunes de Delmas dans le processus électoral” a été donné le samedi 25 octobre 2025, dans la salle de conférence du Rectorat de l’Université d’État d’Haïti. Cette initiative est portée par le RENAEDH, en collaboration avec l’Organisation Sociale pour l’Épanouissement des Jeunes (OSEJ), Kay Timoun / Children’s Home Organization et l’Organisation des Initiatives Sociales des Femmes d’Haïti (OISFH).

Le Coordonnateur du projet, Pierre Marc Baptiste a pris la parole lors de ce lancement pour mettre en lumière l’importance de renforcer l’implication des jeunes dans les affaires publiques. Selon lui, la participation citoyenne constitue un pilier essentiel pour l’avenir démocratique du pays.

Le responsable a souligné la nécessité pour la jeunesse de Delmas, et d’Haïti dans son ensemble, de s’informer, de se former, et d’assumer un rôle actif dans le développement de leur communauté. “Haïti traverse des moments difficiles, mais l’espoir demeure. Cet espoir repose sur une jeunesse capable de dialoguer plutôt que de se battre, de débattre plutôt que de se diviser, de participer plutôt que de fuir,” a-t-il affirmé.

Co-président du Réseau Départemental de l’Ouest de ProJèn Yo La – Haiti, M. Baptiste a également annoncé son engagement à assurer la cohérence, la transparence et le suivi rigoureux dans la mise en œuvre de l’ensemble des projets en cascade. L’objectif consiste à renforcer la dynamique organisationnelle et à garantir la pérennisation des initiatives en faveur de la jeunesse.

Ce projet représente une étape stratégique dans la construction d’une jeunesse consciente de ses responsabilités civiques, formée pour prendre part au changement et déterminée à s’engager dans le processus électoral. À travers cette démarche, les organisations partenaires espèrent encourager une participation citoyenne informée, inclusive et durable.

Le programme, qui s’étendra sur plusieurs phases, ambitionne de toucher un large nombre de jeunes de Delmas, afin de créer un véritable mouvement en faveur du renouveau démocratique, porté par les générations émergentes.

Jean Dalens SEVERE

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La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a tranché en faveur du gouvernement norvégien, estimant qu’aucune violation des droits fondamentaux n’avait été commise dans l’attribution de permis pétroliers en Arctique. Une décision qui marque un tournant dans la bataille juridique entre justice climatique et souveraineté énergétique.

Un verdict en faveur du gouvernement norvégien

Ce mardi 28 octobre 2025, la CEDH, siégeant à Strasbourg, a rejeté le recours déposé par six militants norvégiens, soutenus par Greenpeace et Jeunes Amis de la Terre. Ces derniers contestaient une décision de 2016 ayant accordé dix licences d’exploration pétrolière en mer de Barents, dans l’Arctique.

Selon les plaignants, cette politique compromet l’avenir climatique des jeunes générations et viole les articles 2 et 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, relatifs au droit à la vie et au respect de la vie privée et familiale.

La Cour a toutefois jugé qu’il n’y avait pas de manquement juridique démontré, soulignant que les États disposent d’une large marge d’appréciation dans la mise en œuvre de leurs politiques énergétiques et environnementales.

Une évaluation environnementale jugée incomplète, mais pas illégale

La CEDH reconnaît dans son arrêt que l’étude d’impact environnemental, réalisée en 2016, n’était pas réellement exhaustive. Cependant, elle estime que cette insuffisance ne constitue pas une violation des obligations de la Norvège au regard de la Convention.

Autrement dit, Oslo n’a pas failli à son devoir de protection, même si la Cour souligne la nécessité pour les États de renforcer leurs évaluations climatiques à long terme.

La Norvège, entre prospérité énergétique et pressions écologiques

Premier producteur de pétrole et de gaz d’Europe occidentale, la Norvège se trouve souvent au cœur d’un paradoxe : un pays modèle en matière de transition énergétique, mais fortement dépendant de ses exportations d’hydrocarbures.

Les militants environnementaux reprochent à Oslo de contribuer indirectement au réchauffement global, malgré ses engagements dans l’Accord de Paris.

Les licences accordées en 2016 à des géants tels que Equinor (ex-Statoil), Chevron, ConocoPhillips et Lukoil illustrent la volonté du pays de maintenir son rôle stratégique sur le marché énergétique, tout en revendiquant une production “responsable”.

Une bataille juridique et symbolique

Ce jugement met fin à près de huit ans de procédure, marquée par plusieurs recours devant la justice norvégienne. Pour les ONG, c’est une occasion manquée de reconnaître la responsabilité climatique des États exportateurs de pétrole.

Mais pour le gouvernement norvégien, cette décision confirme la légitimité de sa politique énergétique et sa conformité avec les standards européens du droit.

En rejetant le recours, la CEDH trace une ligne claire entre les ambitions climatiques et la souveraineté énergétique des États. Si les militants voient dans cette décision un recul pour la justice climatique, elle rappelle aussi la complexité des arbitrages entre développement économique et protection de la planète.

Brinia ELMINIS 

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Port-au-Prince, Haïti – La page officielle de l’initiative “Konbit Soup Joumou” a annoncé la 7ᵉ édition de cette activité socioculturelle, qui s’inscrit dans la célébration de la fête de l’Indépendance d’Haïti. Organisé par “Gwoup Konbit”, l’événement vise à réunir des citoyens issus de diverses couches sociales autour d’un symbole fort de la liberté haïtienne : la soupe joumou.

Créée dans un esprit de solidarité et de partage, “Konbit Soup Joumou” promeut les valeurs de fraternité qui caractérisent le peuple haïtien. Au-delà de la tradition culinaire du 1ᵉʳ janvier, cette initiative constitue une plateforme favorisant l’unité, la convivialité et le rapprochement communautaire. Participants et organisateurs s’accordent à dire que l’objectif demeure le même depuis la première édition : rassembler les Haïtiens autour d’une même table pour se remémorer le combat des ancêtres et renforcer les liens sociaux.

Cette manifestation culturelle représente également une occasion de valoriser l’héritage historique d’Haïti. En effet, la soupe joumou, autrefois interdite aux esclaves, est devenue le symbole de la liberté retrouvée en 1804. La partager ensemble traduit la reconnaissance d’un passé commun et la célébration d’une identité nationale forte.

À travers cette 7ᵉ édition, “Gwoup Konbit” réaffirme son engagement à perpétuer cette tradition tout en sensibilisant la population à la nécessité de préserver l’unité et la cohésion sociale. Les organisateurs appellent chaque Haïtienne et chaque Haïtien à participer à cette rencontre fraternelle qui, selon eux, demeure essentielle pour consolider les valeurs de solidarité au cœur de la société haïtienne.

Jean Dalens SEVERE

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Elle Nouveau coup dur pour Pierre Réginald Boulos, l’homme d’affaires haïtien, accusé par le Département d’État américain de soutien à la déstabilisation d’Haïti et d’appui à des groupes criminels.
Selon des documents judiciaires consultés par la presse, ses trois avocats Andrew W. Clopman, Ana Maria Candela et Laura Eig ont officiellement déposé une motion de retrait de son dossier le 24 octobre 2025.

Cette demande de désistement a été transmise au juge chargé de l’affaire, qui doit rendre une décision d’ici le 7 novembre 2025. Pour l’heure, aucun motif officiel n’a été communiqué sur les raisons ayant conduit les avocats à abandonner la défense de M. Boulos.

Une procédure judiciaire de plus en plus incertaine

Ce retrait intervient alors que M. Boulos menait un combat juridique pour obtenir une libération provisoire aux États-Unis, en avançant qu’il demeure citoyen américain. Ses avocats soutenaient que la procédure de renonciation à sa nationalité américaine n’avait pas été menée « conformément aux exigences légales », et qu’il devait, par conséquent, bénéficier des protections liées à ce statut.

Mais le juge d’immigration Jorge Pereira avait refusé de se prononcer sur ce point, estimant que la question ne relevait pas de sa compétence. Le dossier a donc été transféré à un tribunal fédéral, chargé de déterminer la validité de cette revendication.

Un dossier sensible à forte dimension politique

L’affaire Boulos attire une attention particulière, tant en Haïti qu’aux États-Unis, en raison de ses implications politiques et économiques.
Le Département d’État américain reproche à l’homme d’affaires d’avoir soutenu financièrement des activités visant à déstabiliser Haïti, tout en entretenant des liens présumés avec des groupes armés.
Bien que les avocats de Boulos aient jusqu’ici contesté ces accusations, leur retrait soudain affaiblit considérablement sa défense et jette une nouvelle ombre sur l’issue de son dossier.

Un tournant décisif dans une affaire à multiples facettes

Le retrait de ses avocats représente un revers stratégique majeur pour Pierre Réginald Boulos, déjà fragilisé par les sanctions et les accusations portées contre lui.
Alors que la procédure suit désormais son cours devant la justice fédérale américaine, l’incertitude plane sur l’avenir judiciaire et politique de l’homme d’affaires.
Cette évolution illustre une fois de plus la complexité des liens entre affaires, pouvoir et justice, dans le contexte haïtien et international.

Brinia ELMINIS 

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28 oktòb 2025 la make 42èm edisyon Jounen entènasyonal lang Kreyòl la, yon moman espesyal pou selebre non sèlman lang kreyòl ayisyen an, men tou kilti li, istwa li, ak wòl enpòtan li jwe nan devlopman peyi Ayiti. Nan jounen sa a, ki dedye ak lanmou ak prezèvasyon patrimwàn lengwistik nou, Akademi Kreyòl Ayisyen envite nou reflechi sou tèm sila a: “Lang kreyòl, zouti devlopman peyi a”.

Lang kreyòl ayisyen an se lang plis pase 12 milyon moun pale nan mond lan, li soti nan yon melanj inik ant fransè ak plizyè lang Afriken, sa ki kreye yon lang melanje ki fèt sou baz istwa ki chaje ak doulè esklavaj. Pandan peryòd kolonbyen an, esklav Afriken yo, ki te soti nan diferan rejyon epi ki pale plizyè lang diferan, te oblije devlope yon mwayen kominikasyon pou yo ka pale ant yo, san kolon fransè yo, mèt yo pa konprann. Se konsa lang Kreyòl la te pran nesans, yon lang ki pote istwa ak rezistans.

Se vre enfliyans Fransè a parèt klè nan vokabilè kreyòl la, men se nan sintaks ak estrikti gramatikal lang afriken yo enpak la plis sòti. Anpil mo kreyòl soti nan lang afriken, epi kèk lòt mo soti nan lang espanyòl, anglè ak lang endijèn, tayino yo, sa ki temwaye divèsite echanj kiltirèl ki te fèt nan zòn Karayib la.

Malgre fransè te toujou domine tankou lang ofisyèl ak lang elit la, lang kreyòl ayisyen rete lang vivan pèp ayisyen an. Se li ki sèvi tankou mwayen pou chante, resite pwovèb, tire kont, ak tradisyon oral ki alimante ak fè briye kilti Ayisyen an. Kreyòl la se yon pilye nan idantite nasyonal la, yon senbòl rezistans pèp ayisyen an devan opresyon ak enjistis istorik.

Men nan lane 1987, konstitisyon ayisyen an fè yon gwo pa nan rekonesans lang kreyòl la tankou lang nasyonal, ansanm ak lang fransè a. Rekonesans sa a te make yon gwo avansman kote kreyòl, lang matènèl nou te soti nan lonbraj pou li pran plas li nan sosyete Ayisyen an.

Jodi a, Kreyòl Ayisyen an kontinye ap evolye, malgre gen anpil reyalite modèn, entèreksyon ak lòt lang etranje ki vle enfliyanse li, sa pa anpeche gen anpil inisyativ ki nan peyi a nan lide pou yo pwomouvwa ak valorize lang Kreyòl Ayisyen an. Genyen plizyè pwogram edikatif ki itilize kreyòl, medya kreyòl ak literati jreyòl yo ap kontribye aktivman nan anrichisman lang sa a, pandan yo ap modènize li pou li rete itil nan yon mond globalize.

Kreyòl la anseye nan plizyè inivèsite entènasyonal, li menm rive fè lobjè anpil rechèch lengwistik, sa ki temwaye sou enpòtans li pa sèlman pou Ayiti, men tou pou mond lan.

Kreyòl Ayisyen an gen yon wòl enpòtan nan devlopman peyi Ayiti, ni sou plan sosyal, edikatif ak ekonomik, paske nan yon peyi kote pousantaj alfabetizasyon nan lang fransè a pa sispann ogmante, lang kreyòl la tounen yon vektè enklizyon, ki pèmèt majorite popilasyon an gen aksè ak edikasyon, kilti ak enfòmasyon ki esansyèl pou devlopman.

Lè edikasyon yo fèt nan lang kreyòl la, espesyalman nan lekòl yo, fòmasyon pwofesyonèl ak inisyativ sansibilizasyon, li pèmèt chak Ayisyen santi l enplike nan pwojè devlopman peyi a. Anplis, jreyòl se yon lang kominikasyon nan sektè sosyal, medikal ak menm nan politik piblik, kote li tounen yon zouti enpòtan pou ranfòse patisipasyon sitwayen yo.

Jounen Entènasyonal Lang Kreyòl la se yon envitasyon pou selebre eritaj lengwistik nou, men tou pou ranfòse transmisyon lang sa a bay jenerasyon kap vini yo. Lè nou anseye kreyòl bay timoun depi yo piti, nou pa sèlman asire prezèvasyon patrimwàn nou, men tou valorizasyon rasin kiltirèl nou. Se nan konnen ak sèvi ak lang pa nou an, nou ka vrèman avanse nan devlopman peyi a, pandan nou ap rete fidèl ak idantite nou.

Nan 42èm edisyon Jounen Entènasyonal Lang Kreyòl sa a, li enpòtan pou nou sonje kreyòl se pa sèlman yon lang moun pale, men tou yon zouti devlopman, solidarite ak inite nasyonal. Atravè Kreyòl, nou afime fyète nou, nou selebre istwa nou, epi nou konstwi lavni Ayiti. 28 oktòb se yon okazyon pou reyafime plas esansyèl lang Kreyòl la nan konstriksyon peyi a, pandan nou ap sonje “Lang Kreyòl, Zouti Devlopman Peyi a”.

Eunuce SEVERE

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Port-au-Prince, 27 octobre 2025 — Le conseiller présidentiel Leslie Voltaire, accompagné de l’ambassadrice de Colombie en Haïti, Mme Vilma Rocío Velázquez Uribe, et du directeur général du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), s’est rendu ce lundi 27 octobre 2025 au camp de déplacés de Bourdon, dans la capitale.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une initiative humanitaire visant à soutenir les familles déplacées, suite à la dégradation des conditions de vie dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince. Lors de cette activité, les autorités présentes ont procédé à la distribution de kits alimentaires et sanitaires destinés à améliorer temporairement les conditions de survie des habitants du camp.

Une action conjointe saluée mais jugée insuffisante
Les représentants des déplacés ont exprimé leur reconnaissance pour cette attention, tout en rappelant la précarité persistante dans laquelle ils vivent. «Nous sommes reconnaissants pour cette aide, mais elle ne suffit pas. Nous voulons retourner chez nous», a déclaré un des porte-paroles du site, insistant sur la nécessité de mesures structurelles pour permettre le retour progressif des familles dans leurs quartiers d’origine.

De son côté, Leslie Voltaire a réaffirmé la volonté du Conseil présidentiel de Transition de poursuivre les efforts de réinsertion et de relocalisation durable des déplacés internes, en collaboration avec des partenaires internationaux comme la Colombie et les agences de coopération humanitaire.

Un symbole d’engagement diplomatique et social
La présence de l’ambassadrice colombienne à cette activité témoigne du soutien croissant de la communauté internationale aux initiatives locales visant à répondre à la crise humanitaire en Haïti. Le FAES, pour sa part, a promis de renforcer les programmes d’assistance dans les zones les plus vulnérables de la région métropolitaine.

Cette opération humanitaire au camp de Bourdon, bien que ponctuelle, illustre la nécessité d’une coordination plus soutenue entre les institutions publiques, les partenaires étrangers et les communautés locales, afin de transformer ces gestes de solidarité en solutions durables. Les déplacés, eux, continuent d’espérer un retour prochain à une vie normale, loin des tentes et de la peur.

Carina Petit-Homme

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Dans un geste empreint d’humanité et de coopération, le Conseiller du Président, Leslie Voltaire, accompagné de l’ambassadrice de Colombie en Haïti, Vilma Rocío Velázquez Uribe, et du directeur général du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), Serge Gabriel Colin, a effectué une visite de terrain au camp “Colombie”, situé à Boudon. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de solidarité et de coopération entre Haïti et la Colombie.

Une mission de proximité pour soulager et écouter

Lors de cette visite, la délégation a procédé à la distribution de kits alimentaires et sanitaires, destinés aux familles déplacées vivant dans des conditions précaires au sein du camp. M. Voltaire, dans son intervention, a réaffirmé la solidarité du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) avec les sinistrés, soulignant que « le gouvernement travaille activement pour permettre à ces familles de regagner leurs foyers dans un avenir proche ». Il a également salué la résilience des populations déplacées, rappelant que leur situation « demeure une priorité humanitaire et sociale pour l’État ».

Un geste de fraternité régionale

Pour sa part, l’ambassadrice Vilma Rocío Velázquez Uribe a exprimé la solidarité du peuple et du gouvernement colombien envers Haïti, réaffirmant la disponibilité de son pays à poursuivre et renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les domaines humanitaire et social.
Ce message porteur d’espoir, s’inscrit dans une dynamique plus large d’entraide régionale, face aux défis humanitaires que traverse Haïti.

Des attentes fortes au sein du camp

Le responsable du camp “Colombie”, ému par cette visite, a exprimé sa gratitude tout en lançant un appel pressant aux autorités pour qu’elles poursuivent leurs efforts en faveur du retour à la normale.
Selon lui, « les déplacés ont besoin de soutien, mais surtout d’un avenir stable et sécurisé dans leurs quartiers d’origine ».

Une solidarité qui dépasse les discours

La visite du Conseiller présidentiel Leslie Voltaire et de l’ambassadrice colombienne marque un geste concret de compassion et de coopération internationale.
Si les aides distribuées apportent un soulagement immédiat, le véritable enjeu demeure la reconstruction, la sécurité et le retour durable des déplacés dans leurs foyers.
Dans un contexte national encore fragile, cette action symbolise la volonté d’unir les forces régionales autour de la dignité humaine et de la stabilité d’Haïti.

Brinia ELMINIS

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La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a vivement réagi aux récentes déclarations de Donald Trump concernant la lutte contre le trafic de drogue. La diplomate russe estime que les États-Unis devraient commencer par régler leurs propres problèmes internes avant de pointer du doigt d’autres territoires.

Maria Zakharova aurait affirmé que si le président américain souhaite réellement combattre le fléau de la drogue, Manhattan devrait constituer sa première cible. Elle aurait également déclaré que si les services de renseignement américains veulent déployer une véritable opération contre le trafic illicite de stupéfiants, une intervention spéciale à Manhattan serait nécessaire.

Cette sortie médiatique s’inscrit dans un climat de tensions verbales récurrentes entre Moscou et Washington, où chaque camp n’hésite pas à critiquer les politiques internes de l’autre. Les autorités russes accusent régulièrement les États-Unis d’ingérence et de deux poids, deux mesures dans leur lutte contre la criminalité transnationale.

Pour l’heure, aucune réaction officielle de la part de l’entourage de Donald Trump n’a été enregistrée. Toutefois, la remarque de Maria Zakharova ne manquera pas de nourrir le débat diplomatique déjà tendu entre les deux puissances.

Jean Dalens SEVERE

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La Cour fédérale du Canada a ordonné la reprise du dossier déposé par l’ancien Premier ministre haïtien Laurent Salvador Lamothe, concernant les sanctions imposées contre lui en 2022, par le gouvernement canadien. Une ordonnance datée du 23 octobre 2025, et signée à Edmonton sous l’autorité du juge adjoint Shannon, officialise la relance de la procédure après plusieurs mois de suspension.

Les sanctions en question avaient été décrétées dans le cadre des mesures prises par Ottawa contre plusieurs personnalités haïtiennes, soupçonnées d’avoir contribué à l’instabilité politique et à la corruption en Haïti. Laurent Lamothe a toujours contesté la légalité et le fondement de ces mesures, qualifiées d’« arbitraires » dans ses communications publiques.

Dans un message publié sur le réseau social X, l’ancien chef du gouvernement a salué la décision judiciaire, évoquant « trois ans d’attente » avant une évolution concrète du dossier. Selon lui, les sanctions adoptées sous l’administration de Justin Trudeau, visaient à influencer le paysage politique haïtien en faveur de l’ex-Premier ministre Ariel Henry, ce qu’il considère comme une ingérence injustifiée.

Le document judiciaire, référencé sous les numéros T-2697-22 et T-402-24, oppose Laurent Salvador Lamothe à la Gouverneure générale en conseil, à la Ministre des Affaires étrangères ainsi qu’au Procureur général du Canada. La Cour prévoit désormais un nouvel échéancier pour la suite des procédures, après avoir noté les correspondances récentes des différentes parties.

Cette décision marque une étape significative dans la contestation des sanctions étrangères contre des acteurs politiques haïtiens. Elle pourrait également ouvrir la voie à une réévaluation plus large des mesures prises par Ottawa vis-à-vis d’Haïti depuis 2022. Des développements sont attendus dans les prochains mois selon le calendrier judiciaire en préparation.

Jean Dalens SEVERE

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Alors que l’ouragan Mélissa poursuit sa trajectoire destructrice dans la mer des Caraïbes, des milliers de déplacés de la région métropolitaine de Port-au-Prince se retrouvent en première ligne, livrés à la violence des vents et à la montée des eaux. Des conditions de survie déjà précaires qui virent au drame humanitaire.

Des abris de fortune balayés par les vents
Depuis la nuit du samedi 25 octobre, la colère de Mélissa s’abat sur plusieurs camps de déplacés situés dans la capitale. À Bourdon, Delmas et Carrefour, les tentes de fortune et les toits en tôle n’ont pas résisté à la furie des rafales. Dans le camp de l’École nationale de l’Équateur, à Delmas, des familles entières ont passé la nuit debout, terrorisées, guettant chaque bruit de tôle sous la pluie battante.

« On ne dort jamais quand il pleut. Tout le monde reste éveillé à surveiller l’eau qui monte. », raconte un père de famille épuisé, le regard vide, encore trempé par la tempête.

 À Carrefour Tifou, plus de deux mille personnes survivent dans des abris boueux pour seulement six toilettes disponibles. Les enfants dorment à même le sol, les vêtements mouillés accrochés à des cordes trempées.

« Nous n’avons jamais reçu de véritable aide. Maintenant que la saison cyclonique est là, nous sommes complètement oubliés », déplore un jeune déplacé.

 Un ancien habitant de Carrefour-Feuilles, aujourd’hui réfugié dans le même camp, redoute une recrudescence du choléra. Avec les eaux stagnantes et l’absence d’infrastructures sanitaires, la menace d’une épidémie est bien réelle. Il implore les autorités sanitaires d’agir en urgence pour éviter une tragédie supplémentaire.

Une population livrée à elle-même
Ces familles, déjà déracinées par la violence urbaine ou les précédentes catastrophes naturelles, se retrouvent une fois de plus abandonnées. L’espoir d’un refuge s’est transformé en piège sous les assauts du cyclone. Sans assistance humanitaire immédiate, la situation risque de virer au drame national.

Les autorités sont exhortées à coordonner une réponse d’urgence pour protéger les déplacés, assurer la distribution d’eau potable, de vivres et de soins médicaux. L’ouragan Mélissa rappelle une fois encore la vulnérabilité extrême d’Haïti face aux désastres naturels, et la nécessité d’une solidarité urgente et durable.

Haïti – Catastrophe : Les déplacés de Port-au-Prince face à la terreur de l’ouragan Mélissa
Alors que l’ouragan Mélissa poursuit sa trajectoire destructrice dans la mer des Caraïbes, des milliers de déplacés de la région métropolitaine de Port-au-Prince se retrouvent en première ligne, livrés à la violence des vents et à la montée des eaux. Des conditions de survie déjà précaires qui virent au drame humanitaire.

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« On ne dort jamais quand il pleut. Tout le monde reste éveillé à surveiller l’eau qui monte. », raconte un père de famille épuisé, le regard vide, encore trempé par la tempête.

 À Carrefour Tifou, plus de deux mille personnes survivent dans des abris boueux pour seulement six toilettes disponibles. Les enfants dorment à même le sol, les vêtements mouillés accrochés à des cordes trempées.

« Nous n’avons jamais reçu de véritable aide. Maintenant que la saison cyclonique est là, nous sommes complètement oubliés », déplore un jeune déplacé.

Un ancien habitant de Carrefour-Feuilles, aujourd’hui réfugié dans le même camp, redoute une recrudescence du choléra. Avec les eaux stagnantes et l’absence d’infrastructures sanitaires, la menace d’une épidémie est bien réelle. Il implore les autorités sanitaires d’agir en urgence pour éviter une tragédie supplémentaire.

Une population livrée à elle-même
Ces familles, déjà déracinées par la violence urbaine ou les précédentes catastrophes naturelles, se retrouvent une fois de plus abandonnées. L’espoir d’un refuge s’est transformé en piège sous les assauts du cyclone. Sans assistance humanitaire immédiate, la situation risque de virer au drame national.

Les autorités sont exhortées à coordonner une réponse d’urgence pour protéger les déplacés, assurer la distribution d’eau potable, de vivres et de soins médicaux. L’ouragan Mélissa rappelle une fois encore la vulnérabilité extrême d’Haïti face aux désastres naturels, et la nécessité d’une solidarité urgente et durable.

Carina Petit-Homme

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