les missions et les défis quotidiens de la Police nationale d’HaïtiPoliciers haïtiens blessés à Cuba dénoncent l’abandon de l’État
Malgré l’annonce d’un fonds de cinq millions de gourdes à l’OFATMA, plusieurs policiers affirment ne pas avoir reçu d’aide concrète.
Témoignages des policiers
À La Havane, des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) sont hospitalisés après avoir été grièvement blessés lors d’opérations contre des gangs armés. Pourtant, ils dénoncent un abandon total des autorités haïtiennes.
Ils font face à de grandes difficultés financières. Certains ne peuvent pas couvrir leurs dépenses quotidiennes. D’autres peinent à obtenir les traitements médicaux recommandés par les spécialistes cubains.
« Depuis notre arrivée, nous nous battons seuls. Nous n’avons reçu aucun suivi ni aucune aide, ni du ministère de la Justice, ni de la PNH, ni de l’OFATMA », confie un policier sous couvert d’anonymat.
Manque de coordination et transparence
Cette situation révèle le manque de coordination autour du fonds de cinq millions de gourdes. Ce fonds devait couvrir les soins des policiers blessés à l’étranger. Ainsi, plusieurs voix demandent des explications claires sur la gestion de ces ressources.
Ce fonds devait garantir que nos agents reçoivent des soins dans la dignité. Aujourd’hui, ils sont livrés à eux-mêmes, alors que l’argent est disponible en Haïti », déplore un représentant syndical de la PNH.
Failles dans le système de prise en charge
Ce cas met en évidence les failles structurelles du système. Les policiers risquent leur vie chaque jour face aux gangs. Cependant, lorsqu’ils sont blessés, ils se retrouvent souvent sans soutien adéquat.
Nécessité d’un mécanisme transparent
Alors que la PNH poursuit ses opérations, cette affaire relance le débat sur la responsabilité de l’État. De plus, elle souligne l’importance d’un mécanisme de suivi transparent pour les fonds de santé des agents.
Appel à l’assistance immédiate
En attendant une réaction officielle du gouvernement ou de l’OFATMA, les policiers blessés à Cuba réclament une seule chose : le respect de leurs droits et une assistance immédiate pour terminer leurs soins dans la dignité.
Jean Dalens SEVERE

















































































































































































































