Cité Soleil : le projet MAKAYA-PAM mise sur l’eau, l’agriculture et la solidarité
Port-au-Prince, 20 septembre 2025 — Dans un territoire souvent réduit à la pauvreté et à la violence, le projet “Résilience et Création d’Actifs” tente de changer la donne. En effet, vendredi 19 septembre, l’organisation MAKAYA, en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), a officiellement lancé l’initiative à Cité Soleil.
Des infrastructures pour l’agriculture et l’eau
Au cœur du projet, MAKAYA-PAM réalise des actions concrètes pour répondre aux besoins urgents de la population. À Vaudreuil, l’organisation réhabilite 436 mètres de canaux d’irrigation afin de relancer la production agricole. À Pierre 6, une pompe solaire de 30 KVA fournit jusqu’à 1 500 gallons d’eau par minute. De plus, les équipes curent 4 000 mètres de canaux de drainage (3 000 à Vaudreuil et 1 000 à Pierre 6) pour limiter les risques d’inondation.
Un soutien direct aux ménages vulnérables
Le projet accompagne également les familles. Par ailleurs, 690 ménages reçoivent une assistance monétaire pour subvenir à leurs besoins immédiats. De plus, 600 producteurs agricoles suivent des formations PICSA pour mieux planifier leurs cultures face au changement climatique. Enfin, 600 chefs de ménage participent à des sessions sur la nutrition, l’hygiène et l’égalité de genre. La participation féminine atteint 50 %.
Une démarche participative et transparente
Jean Caleb Baptiste, responsable du projet, affirme : « Vous n’êtes pas des spectateurs, mais les acteurs principaux de ce changement. » Les comités locaux de ciblage des bénéficiaires, majoritairement composés de femmes, garantissent la participation communautaire. En outre, le PAM et MAKAYA mettent en place des mécanismes de redevabilité : boîtes à doléances, hotline et politique de tolérance zéro contre les abus.
Changer l’image de Cité Soleil
MAKAYA et le PAM souhaitent transformer Cité Soleil. En effet, ils veulent faire passer la zone de marginalisée à pilote de résilience. Stevensia Vil, représentante de MAKAYA, déclare : « Nous voulons donner aux familles les moyens de se relever et de construire un avenir digne. »
Ainsi, à travers l’eau, l’agriculture et la solidarité, le projet mise sur la dignité et la résilience. De plus, même dans des contextes difficiles, les communautés locales peuvent devenir actrices d’un changement durable.
Carina Petit-homme

















































































































































































































