Trump réaffirme sa volonté de reprendre la base de Bagram
Le Président américain Donald Trump a réaffirmé, jeudi 18 septembre à Londres, sa volonté de reprendre le contrôle de la base aérienne de Bagram, en Afghanistan. Située à une trentaine de kilomètres au nord de Kaboul, cette installation militaire est l’une des plus grandes au monde. Ainsi, il insiste sur son importance stratégique.
Nous l’avons donnée pour rien. Nous essayons d’ailleurs de la récupérer », a déclaré le président américain aux côtés du Premier ministre britannique Keir Starmer.
Une obsession stratégique de longue date
Bagram n’est pas un sujet nouveau pour Trump. En effet, dès février, lors de son premier conseil des ministres, il avait déjà critiqué Joe Biden pour avoir abandonné cette position stratégique en 2021. Selon lui, la perte de Bagram a réduit la capacité des États-Unis à lutter contre le terrorisme et à surveiller la Chine, voisine directe de l’Afghanistan.
De plus, cette base reste un point d’intérêt majeur pour la stratégie militaire américaine dans la région.
base aérienne de Bagram Enjeux géopolitiques et économiques
Au-delà du militaire, Bagram représente également un enjeu économique. Par ailleurs, l’Afghanistan recèle d’importantes réserves de minerais stratégiques, dont des terres rares essentielles à l’industrie technologique. Ainsi, une présence américaine à Bagram permettrait de combiner surveillance régionale et protection des intérêts économiques face à la montée en puissance de Pékin.
Un retour semé d’incertitudes
Reprendre la base ne sera pas simple. En effet, les États-Unis devraient composer avec les Talibans, qui contrôlent actuellement le pays, tout en gérant les réactions de puissances régionales comme la Chine et la Russie. Toutefois, une telle initiative pourrait rapidement transformer un calcul stratégique en source de nouvelles tensions internationales.
Entre ambition et réalités
La volonté de Trump illustre l’importance que conserve l’Afghanistan dans la stratégie américaine. Néanmoins, bien que Bagram soit un atout géopolitique majeur, son retour sous pavillon américain soulèverait d’immenses défis diplomatiques et sécuritaires. Ainsi, la question demeure : Washington est-il prêt à payer le prix d’un retour en force à Bagram ?
Brinia ELMINIS Donald Trump

























































































































