La Police nationale d’Haïti (PNH), avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), d’ONU Femmes et du gouvernement du Canada, poursuit une vaste campagne nationale de sensibilisation contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre (VBG).
Cette initiative, lancée depuis plusieurs semaines, s’inscrit dans la volonté d’accompagner les victimes et de renforcer la confiance entre la population et les forces de l’ordre.
Un message fort : « Pa pè pote plent »
La campagne met l’accent sur un message simple et essentiel : encourager les victimes à dénoncer les cas de violences sexuelles.
Le slogan choisi, « Pa pè pote plent kont vyolans seksyèl, lapolis la pou ou », se veut rassurant et protecteur, afin de briser le silence et de combattre la peur qui entoure encore ces actes.
Prochain rendez-vous à Tabarre
Dans le cadre de cette mobilisation, la PNH annonce une série d’activités prévues pour le mercredi 17 septembre prochain. Elles se déroulent à la salle de conférence de la Direction générale de la PNH, à Clercine 8, commune de Tabarre.
La Coordination de presse et relations publiques, via son unité de production audiovisuelle, présentera au public un spot spécialement conçu pour renforcer le message de sensibilisation.
Une responsabilité partagée
Cette campagne témoigne de la détermination des autorités policières à lutter contre les violences sexuelles, mais aussi de l’importance d’un engagement collectif. Les partenaires internationaux et les organisations de défense des droits humains réaffirment leur soutien à cette lutte, tout en appelant la société haïtienne à s’impliquer activement.
Briser le silence pour construire la justice
À travers cette initiative, la PNH envoie un signal clair : la lutte contre les violences sexuelles est une priorité nationale. Mais au-delà des institutions, c’est l’ensemble de la société qui doit agir pour protéger les victimes et sanctionner les agresseurs.
Porter plainte, c’est refuser l’impunité. Et c’est ensemble que la peur pourra céder la place à la justice.
Brinia ELMINIS
















































































































































































































