Port-au-Prince, 8 septembre 2025 – À moins de trois semaines de la reprise des classes, le Président du Conseil présidentiel de transition, Laurent Saint-Cyr, et le Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé, ont rencontré, lundi, plusieurs responsables d’institutions publiques pour discuter des préparatifs de la rentrée académique.
Des mesures prioritaires
Autour de la table figuraient les représentants des ministères de l’Éducation nationale, des Affaires sociales, des Travaux publics et de la Jeunesse, ainsi que ceux du Fonds national de l’éducation, du Programme national de cantines scolaires et du Fonds d’assistance économique et sociale.
Selon la présidence, la réunion a débouché sur plusieurs décisions :
Soutenir les familles déplacées afin de libérer les établissements scolaires encore occupés ;réhabiliter des infrastructures endommagées pour accueillir les élèves ;renforcer la cantine scolaire, jugée essentielle pour encourager la fréquentation des classes.
Un contexte difficile
De nombreux établissements publics de la région métropolitaine restent encore occupés par des déplacés internes ou sous le contrôle de groupes armés. Cette réalité complique l’organisation de la rentrée, officiellement fixée au 1er octobre 2025.
Le ministère de l’Éducation a déjà interdit toute activité scolaire avant cette date, rappelant que toutes les écoles – qu’elles soient publiques, privées, confessionnelles ou communautaires doivent respecter le calendrier national.
Malgré l’insécurité et la crise humanitaire qui pèsent sur le pays, les autorités affirment leur volonté de garantir à chaque enfant haïtien le droit fondamental à l’éducation. La réussite de la rentrée 2025-2026, estiment-elles, dépendra non seulement des moyens mobilisés, mais aussi du rétablissement progressif de la sécurité pour permettre aux écoles de jouer pleinement leur rôle.
Jean Dalens SEVERE































