Une nouvelle tragédie frappe une région déjà vulnérable
Dans la nuit du dimanche 31 août au lundi 1er septembre 2025, un puissant séisme de magnitude 6 a secoué l’est de l’Afghanistan. Selon un bilan provisoire communiqué par les autorités, la catastrophe a fait plus de 800 morts et 2 700 blessés, plongeant les provinces de Kunar et Nangarhar dans le chaos.
L’épicentre localisé près de Jalalabad
Le séisme, survenu à 23h47 heure locale, a eu son épicentre à seulement 27 kilomètres de Jalalabad, dans la province de Nangarhar. Avec une profondeur très faible de 8 km, les secousses ont été particulièrement violentes en surface, affectant surtout les zones montagneuses et reculées.
Bilan humain et dégâts considérables
La province de Kunar est la plus touchée, avec 800 morts et 2 500 blessés. À Nangarhar, au moins 12 personnes ont péri et 255 autres ont été blessées. Des villages entiers ont été détruits, laissant des milliers de familles sans abri et privées d’accès aux ressources vitales.
Secours entravés par le relief et les répliques
Les opérations de secours se heurtent à d’importantes difficultés en raison du relief accidenté et de l’isolement de certaines localités. Les routes endommagées compliquent l’acheminement de l’aide. De plus, au moins cinq répliques, dont une de magnitude 5,2, ont accentué la panique et freiné les interventions.
Un pays exposé aux catastrophes naturelles
Ce drame survient moins de deux ans après le séisme dévastateur de 2023 dans la région de Hérat. Une fois de plus, il révèle la vulnérabilité de l’Afghanistan face aux catastrophes naturelles, aggravée par la pauvreté, l’isolement des zones rurales et le manque d’infrastructures solides.
Ce séisme, qui a coûté la vie à plus de 800 personnes et blessé des milliers d’autres, n’est pas seulement une tragédie naturelle : il souligne la fragilité d’un pays dépourvu d’infrastructures fiables et de moyens de prévention efficaces. L’urgence humanitaire exige une réponse rapide et coordonnée, tant des autorités locales que de la communauté internationale. Mais au-delà de l’aide immédiate, cette catastrophe rappelle une vérité incontournable : sans politique durable de préparation et de résilience, l’Afghanistan restera exposé à des drames similaires. Sauver aujourd’hui, reconstruire demain, mais surtout prévenir pour l’avenir, c’est là le chemin juste et nécessaire.
Brinia ELMINIS

























































































































