Ce vendredi, Anchorage, en Alaska, devient l’épicentre de la diplomatie internationale. Le président américain Donald Trump reçoit le président russe Vladimir Poutine pour un sommet hautement stratégique, sur fond de guerre en Ukraine, de tensions diplomatiques et d’enjeux de sécurité mondiale.
Une rencontre inédite sur sol américain
Pour la première fois depuis des années, un président russe et un président américain se rencontrent sur le territoire des États-Unis. La réunion se déroule sur la base militaire Joint Base Elmendorf-Richardson et a pour principal objectif de rechercher une issue au conflit russo-ukrainien qui dure depuis février 2022.
Selon des sources diplomatiques, les discussions pourraient inclure la mise en place d’un cessez-le-feu ou d’un accord préliminaire offrant des garanties de sécurité à l’Ukraine, sans pour autant envisager une adhésion immédiate à l’OTAN.
L’absence remarquée de Volodymyr Zelensky
L’un des points qui suscite le plus de critiques est l’absence du président ukrainien Volodymyr Zelensky. De nombreux observateurs rappellent que toute décision concernant l’avenir de l’Ukraine devrait être prise en concertation avec Kiev. Cette exclusion alimente les inquiétudes quant aux concessions qui pourraient être faites en son absence.
Des discussions à plusieurs volets
Outre la guerre en Ukraine, les deux dirigeants devraient aborder :
- La sécurité mondiale et la stabilité stratégique
- Les tensions diplomatiques persistantes entre Washington et Moscou
- Les relations économiques et commerciales, impactées par les sanctions mutuelles.
Ces échanges visent à ouvrir un espace de dialogue dans un contexte de relations bilatérales particulièrement tendues.
Un sommet à fort potentiel, mais au résultat incertain
Le sommet d’Anchorage pourrait représenter une opportunité majeure de désescalade, à condition que les deux camps trouvent un terrain d’entente. Un accord, même partiel, constituerait un pas significatif vers la paix et la stabilité. À l’inverse, un échec risquerait de durcir encore les tensions et d’éloigner toute solution à court terme.
Quoi qu’il en soit, cette rencontre rappelle que la diplomatie demeure l’outil indispensable pour tenter de résoudre les crises internationales, même entre adversaires aux positions opposées.
Brinia ELMINIS

























































































































