Il faisait rire des millions d’internautes avec ses vidéos sur le quotidien, le football ou encore sa fameuse planche à saucisson. Dans la nuit du 19 juillet 2025, Mehdi Bassit, plus connu sous le pseudonyme « Mehdi Saucisson », est retrouvé mort à l’âge de 32 ans. Un drame qui bouleverse la toile.
Un créateur attachant, suivi et aimé
Originaire de Liévin (Pas-de-Calais), Mehdi Bassit s’était imposé comme une figure incontournable de TikTok. Sous le nom @medlevraisous, il comptait plus de deux millions d’abonnés. Connu pour son humour tendre, sa spontanéité et son franc-parler, il partageait des vidéos sur la vie de tous les jours, ses coups de cœur, ses coups de gueule et son amour du football, en particulier pour l’Olympique lyonnais. Sa « planche à saucisson », devenue emblématique, lui avait même valu le surnom de « Mehdi Saucisson ».
Une mort brutale, un vide immense
C’est dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 juillet 2025 que le drame s’est produit. Selon L’Indépendant, Mehdi aurait été retrouvé par un proche. Les circonstances précises de sa mort n’ont pas été rendues publiques. L’annonce a été faite par l’une de ses sœurs, via un dessin symbolique posté sur Facebook, représentant Mehdi aux côtés de leur père décédé. « Prenez soin l’un de l’autre… Je vous aime », pouvait-on lire. Deux autres sœurs ainsi que leur mère ont également exprimé leur douleur publiquement. Mehdi laisse derrière lui deux fillettes.
Cyberharcèlement : une souffrance longtemps tue
Dans une vidéo poignante publiée sur TikTok, Juliette, une amie proche et créatrice de contenus, a brisé le silence. Elle rend hommage à Mehdi en dénonçant l’ampleur du cyberharcèlement qu’il subissait : « Ces derniers temps, il n’y avait que des larmes, de la tristesse, et de la colère. Trop de haine, trop de harcèlement, trop de calomnies, trop d’injustices. » Sa vidéo, vue plus de 7 millions de fois, met en lumière les effets dévastateurs des violences en ligne.
Mehdi n’est plus, mais son départ nous oblige
La mort de Mehdi Bassit n’est pas qu’un drame personnel. C’est le symptôme d’un mal profond : le cyberharcèlement banalisé, la cruauté ordinaire, et l’indifférence face à la détresse psychologique. Mehdi faisait rire, unissait, créait du lien. Mais derrière l’écran, il portait des blessures que beaucoup ont ignorées. Sa disparition nous oblige à ouvrir les yeux.
Il est temps que chacun prenne ses responsabilités. De ne plus rire aux dépens des autres. De signaler, d’écouter, d’agir.
Le respect, l’attention et la bienveillance doivent redevenir la norme. Pas demain. Maintenant.
Pour que plus jamais un Mehdi ne meure dans le silence.
Brinia ELMINIS

















































































































































































































