Cécile Kohler et Jacques Paris : trois ans en prison en Iran sous la menace de la peine de mort
Accusés d’espionnage pour Israël, les deux Français risquent l’exécution dans un procès inéquitable, tandis que leurs familles luttent pour obtenir des preuves de vie.
Un enfer carcéral depuis mai 2022
Cécile Kohler, enseignante, et Jacques Paris, consultant, sont détenus en Iran depuis plus de trois ans dans des conditions opaques. Ce mercredi 2 juillet, une source diplomatique et l’entourage des détenus ont confirmé qu’ils étaient officiellement inculpés pour :
– Espionnage au profit du Mossad(renseignement israélien),
– Complot contre le régime iranien,
– « Corruption sur terre », une accusation fourre-tout souvent utilisée contre les opposants politiques.
Chacun de ces chefs d’inculpation est passible de la peine de mort en Iran.
Les autorités françaises dénoncent des accusations « infondées », mais Téhéran refuse toute transparence. Pire : les deux détenus n’ont toujours pas pu consulter un avocat indépendant, et leur dernier contact avec leurs proches remonte au 28 mai.
Des familles livrées à l’angoisse
« Nous ignorons s’ils sont encore vivants. Nous ignorons où ils sont », alerte Noémie Kohler, la sœur de Cécile. Malgré les assurances des autorités iraniennes, invérifiables que les détenus n’ont pas été touchés par les frappes israéliennes récentes,aucune preuve de vie concrète n’a été fournie.
Le jeu trouble de Téhéran
L’Iran n’a jamais apporté la moindre preuve de ses accusations. Pourtant, le risque est réel : dans un système judiciaire où les procès sont expéditifs et les condamnations politiques,Cécile et Jacques pourraient être exécutés à tout moment.
Trois ans après leur arrestation, Cécile Kohler et Jacques Paris demeurent enfermés dans les geôles iraniennes, accusés d’espionnage et de complot – des charges passibles de la peine capitale. Leurs proches, sans nouvelles depuis des semaines, ignorent jusqu’à leur état de santé. Les autorités iraniennes maintiennent ces accusations sans fournir de preuves, tout en privant les détenus d’un véritable accès à la justice. Dans ce contexte où les procès politiques sont fréquents et les condamnations expéditives, leur situation apparaît plus précaire que jamais. L’absence de transparence et le silence des institutions judiciaires iraniennes ne font qu’alimenter les craintes quant à leur sort.

















































































































































































































