Port-au-Prince, 24 juin 2025 — Un nouveau cas de désertion frappe les Forces Armées d’Haïti (FAD’H), remettant en question la discipline et la sécurité au sein de l’institution. Trois soldats identifiés comme Charles Jean Vitel, Zéphirin Victorinov Alexander et Jeudy Robaldo ont abandonné leur poste sans autorisation, emportant avec eux des armes et équipements militaires de grande importance.
Selon les informations officielles, les déserteurs ont quitté leur unité avec :
•2 fusils T4-AEL (matricules 860447 et 856871)
•6 chargeurs remplis de munitions de calibre 5.56 mm
•2 pistolets 9 mm, dont un de marque Taurus (numéro de série AGC-101746)
•3 chargeurs pour pistolet
•1 gilet pare-balles
•1 casque en acier
Réaction des autorités militaires
Le 23 mai 2025, le Lieutenant-Général Derby Guerrier, commandant en chef des FAD’H, a adressé une correspondance officielle au Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (@pnh_officiel), sollicitant son appui immédiat afin de lancer un avis de recherche contre les soldats en fuite. Il a souligné la gravité de la situation et le risque que représentent ces actes pour la sécurité publique.
Sanctions encourues par les déserteurs
Selon le Code de Justice Militaire haïtien et les règlements internes des FAD’H, la désertion et le vol d’armes d’État sont des crimes graves. Les soldats coupables s’exposent à :
•La révocation immédiate et la perte de tous les droits militaires
•Une peine de détention militaire pouvant aller jusqu’à 10 ans
•Des accusations pour menace à la sécurité nationale
•Un jugement devant les tribunaux civils pour possession illégale d’armes, vol d’équipements militaires et actes de conspiration
Certaines sources sécuritaires redoutent que les fugitifs ne cherchent à vendre ces armes à des groupes criminels, ce qui renforcerait davantage les réseaux de violence déjà présents dans le pays.
Appel à la population
Les autorités appellent la population à collaborer avec les forces de sécurité. Toute personne disposant d’informations sur la localisation des déserteurs est invitée à contacter la PNH, les FAD’H, ou à appeler les lignes d’urgence disponibles. La coopération citoyenne est essentielle pour éviter que ces armes tombent entre de mauvaises mains et servent à alimenter l’insécurité.
Jean Dalens SEVERE








































































































































































































































































































































