Washington – Le président Donald Trump, candidat républicain pour les élections présidentielles de novembre 2025, a lancé une série de frappes aériennes massives contre l’Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, marquant une escalade militaire majeure au Moyen-Orient. Les cibles principales étaient trois sites nucléaires stratégiques : Fordow, Natanz et Esfahan. Selon le Pentagone, ces frappes visaient à “neutraliser la menace nucléaire iranienne”.
Une opération chirurgicale à très haute intensité
L’opération, qualifiée d’« intervention défensive préventive » par Trump, a mobilisé des bombardiers furtifs B‑2 équipés de bombes GBU‑57, capables de percer les bunkers les plus profonds, ainsi que des sous-marins tirant des missiles Tomahawk. Les installations nucléaires iraniennes auraient été « complètement anéanties », selon l’annonce officielle du président.
Dans une déclaration solennelle à la Maison-Blanche, Trump a affirmé :
« L’Iran n’a plus d’excuse. C’est la paix ou la tragédie. Nous avons fait ce qui devait être fait pour la sécurité du monde libre. »
Contexte explosif : un conflit latent qui dégénère
Cette attaque américaine survient quelques jours après une série de frappes israéliennes ciblées contre l’Iran, en riposte à des attaques de drones imputées à Téhéran. Depuis le 13 juin, la tension n’a cessé de monter entre Israël et l’Iran, impliquant peu à peu les puissances régionales… jusqu’à l’entrée en scène musclée des États-Unis.
Pour de nombreux analystes, cette intervention américaine marque un tournant. L’administration Trump s’est ainsi placée en première ligne d’un conflit aux conséquences potentiellement mondiales.
Vives réactions internationales
La riposte iranienne ne s’est pas fait attendre :
- Téhéran accuse Washington d’un acte de guerre illégal,
- Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence,
- Moscou et Pékin exigent la cessation immédiate des hostilités,
- L’Union européenne appelle à la désescalade diplomatique immédiate.
Pendant ce temps, Israël et certains pays du Golfe ont exprimé leur soutien à l’action américaine, la qualifiant de « légitime et nécessaire ».
Controverse aux États-Unis
Si la majorité des Républicains saluent cette démonstration de force, plusieurs figures démocrates dénoncent une violation de la Constitution américaine. Chuck Schumer, chef de la majorité démocrate au Sénat, a déclaré :
« Le président Trump n’a pas reçu l’autorisation du Congrès pour déclarer la guerre. Nous entrons dans une zone dangereuse. »
Certains craignent une instrumentalisation politique de l’opération à quelques mois des élections.
Un nouvel engrenage de guerre ?
Alors que l’Iran promet des représailles « au moment opportun », le monde retient son souffle. La frappe américaine marque un tournant dans le dossier nucléaire iranien et pourrait ouvrir un cycle incontrôlable de violence au Moyen-Orient. Le président Trump, fidèle à sa doctrine du rapport de force, joue désormais une carte à très haut risque, aussi bien sur le plan diplomatique que militaire.
Jean Dalens SEVERE

























































































































