
États-Unis : l’administration Trump élargit l’interdiction d’entrée à sept nouveaux pays et aux Palestiniens
L’administration Trump a élargi sa politique migratoire restrictive en interdisant l’entrée sur le territoire américain à des ressortissants de sept nouveaux pays, ainsi qu’aux détenteurs de documents délivrés par l’Autorité palestinienne. Une décision qui suscite déjà de nombreuses réactions à l’international.
Le président Donald Trump a signé une nouvelle proclamation présidentielle élargissant les restrictions d’entrée aux États-Unis, dans ce qui est désormais considéré comme l’une des mesures migratoires les plus strictes de son administration. À partir du 1er janvier 2026, les citoyens de sept pays supplémentaires dont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Syrie, le Soudan du Sud, le Laos et la Sierra Leone ne pourront plus entrer sur le territoire américain.
Les Palestiniens sont également visés par cette nouvelle directive, les documents de voyage émis par l’Autorité palestinienne n’étant plus reconnus comme valides pour l’entrée aux États-Unis, sauf exceptions humanitaires ou diplomatiques.
La Maison-Blanche justifie cette décision par des préoccupations de sécurité nationale, notamment un manque de coopération dans le partage d’informations ou des lacunes dans les systèmes d’identification de ces pays et ces restrictions viennent s’ajouter à celles imposées plus tôt en 2025 à douze autres nations.
Cette nouvelle proclamation présidentielle marque une étape supplémentaire dans la politique migratoire rigide prônée par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche. Elle reflète une volonté assumée de renforcer le contrôle aux frontières américaines, quitte à restreindre davantage les possibilités de mobilité pour des milliers de personnes originaires de pays en crise. Cette mesure renforce le durcissement migratoire entrepris par l’administration Trump. Elle alimente toutefois les critiques d’ONG et d’acteurs internationaux, qui y voient une politique discriminatoire affectant des populations vulnérables. Les impacts de cette décision risquent de se faire sentir dans les mois à venir, notamment au sein des diasporas concernées. Cette décision soulève inquiétudes, critiques et appels à la justice.
Samanta J. PAUL

















































































































































