
Après un premier avis resté largement ignoré, la Présidence revient à la charge et met en garde les anciens agents : restituer les biens publics n’est plus une option, mais une urgence.
Dans une deuxième note de rappel publiée le lundi 1ᵉʳ décembre 2025, le Secrétariat Général de la Présidence somme une nouvelle fois les anciens contractuels et agents publics ayant travaillé au Palais national de remettre sans délai tous les biens de l’État qui avaient été placés autrefois sous leur responsabilité. Les véhicules de service figurent en tête de liste des matériels concernés.
Selon la note, plusieurs ex-agents tardent encore à restituer les ressources administratives qui leur avaient été confiées dans le cadre de leurs fonctions. La Présidence affirme que cette situation « entrave le fonctionnement normal de certaines unités » et porte atteinte à la bonne gestion des biens publics.
Le Secrétariat Général souligne que la date limite fixée à janvier 2026 demeure ferme et non négociable. Passé ce délai, l’institution annonce qu’elle « engagera toutes les mesures légales nécessaires » contre les personnes toujours en possession du matériel de l’État, qu’il s’agisse de véhicules, d’équipements ou de documents officiels.
Toujours selon les autorités du Palais national, la restitution complète et rapide des biens permettra de réaffecter ces ressources aux structures encore opérationnelles et d’éviter des dépenses supplémentaires pour l’administration publique.
Avec ce second rappel, la Présidence entend faire respecter la loi et mettre un terme à l’usage prolongé et irrégulier de biens publics par d’anciens fonctionnaires. Désormais, les ex-agents sont avertis : le compte à rebours est lancé et les sanctions annoncées pourraient tomber dès les premiers jours de 2026 si les consignes ne sont pas suivies.
Carina PETIT-HOMME










































































































































































