
À la suite du passage meurtrier de l’ouragan Melissa sur Haïti, Gwoup Konbit s’est exprimé dans une note publique signée par Louino Robillard, figure emblématique du mouvement Konbit. Fidèle à l’esprit d’entraide et de coopération communautaire qui caractérise le Konbit. Gwoup Konbit appelle à une mobilisation nationale et diasporique pour venir en aide aux populations sinistrées.
Dans sa déclaration, le mouvement déplore les lourdes conséquences du cyclone, notamment dans les départements de la Grande-Anse, du Sud, du Sud-Est, des Nippes et du Nord-Ouest, où les dégâts matériels et humains sont considérables.
« De nombreuses vies humaines ont été perdues, d’autres restent portées disparues ; des routes détruites, des ponts effondrés, des habitations et des écoles anéanties », souligne la note.
Gwoup Konbit décrit une situation de désolation nationale : des communautés entières isolées, des terres agricoles ravagées, du bétail emporté, et des milliers de familles ayant perdu leurs moyens de subsistance. Face à cette tragédie, Louino Robillard invite chaque citoyen à poser un geste, aussi modeste soit-il, pour soulager les souffrances de leurs compatriotes.
Ti patat fè chay. Chaque geste compte, chaque contribution a de la valeur », rappelle-t-il.
Le roupe interpelle également les autorités publiques à « assumer pleinement leurs responsabilités » et à coordonner efficacement les secours pour réduire les pertes et répondre aux besoins urgents des victimes.
Malgré la douleur, le ton du message reste empreint d’espoir et de résilience. Louino Robillard conclut avec une note d’inspiration : Haïti est comme le roseau : il plie, mais ne rompt jamais. C’est dans l’unité, le respect, la solidarité et l’amour que nous pourrons, ensemble, rebâtir l’espérance et la vie. »
À travers cet appel à la solidarité nationale, Gwoup Konbit rappelle une fois de plus que la reconstruction d’Haïti passe avant tout par la force collective et la fraternité d’un peuple qui, malgré les épreuves, refuse de céder au désespoir.
Jean Dalens SEVERE






















































































































































































































